A Sanary le maître de port et son équipe surveillaient le port et plus spécialement les amarrages des bateaux sur le quai, conséquence des vents violents. Météo France estimait que les rafales pouvaient atteindre les 45 nœuds sur la côte (force 9), avec des rafales supérieures à 60 nœuds : « j’ai informé mardi soir par mail les présidents des associations et les représentants des professionnels des prévisions-météos » afin que les responsables de bateaux vérifient leurs amarrages nous a expliqué Jean-Michel Preynat. L’équipe de la capitainerie a dû remettre certaines amarres et déplacer et attacher les dériveurs emportés par le vent. Météo France évaluait la fin du phénomène à jeudi 4 mars à 1h du matin, mais prévenait des risques sur les côtes varoises de « vagues atteignant 4 à 5 mètres avec une période de 8 à 10 secondes » ainsi que d’une élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger certaines parties du littoral.

Pollution d’hydrocarbure
au large des côtes varoises

Vendredi 19 février, un remorqueur italien, « le Francia » percutait un porte-conteneurs à la sortie du port de Gênes. Résultat, 184 tonnes de fuel dispersés en mer, dérivant au large des côtes varoises. Les communes du département sont informées de l’évolution de cette pollution, surveillée de près par la marine, qui constatait mercredi : « des traces d’une pollution en dilution », située à 40 Km dans le sud-est du Cap Camarat. Ainsi aucune trace n’est à signaler aujourd'hui sur les communes situées autour de l’aire toulonnaise.

L'amarrage des bateaux a été vérifié