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Le conseil municipal de Sanary s’est tenu en fin d’après-midi à la salle polyvalente de la Guicharde. La séance est présidée par le maire Ferdinand Bernhard et la première adjointe Patricia Aubert. Les deux sujets à retenir sont premièrement une demande de subvention pour les travaux relatifs à la réalisation d’un centre pédagogique au jardin des oliviers. Deuxièmement une décision modificative pour le budget principal de la commune.

« Intégrer l’apprentissage du développement durable »

Le projet du jardin des oliviers est initié en 2006. Cette réalisation rencontre un « vif succès » et propose différentes activités : un espace agricole où sont cultivés plus de 500 oliviers ; un chantier d’insertion pour la construction de murs en pierres sèches ; un site pédagogique où de nombreux élèves suivent des ateliers. Afin de poursuivre le projet et de l’étendre, la commune souhaiterait y construire un centre pédagogique intégrant un moulin à huile traditionnel. Françoise Tourneur du parti de l’opposition « Sanary Aujourd’hui » indique : « C’est un projet dispendieux. Cette année faute de moyens, il n’y a pas eu de classe de neige ». Pour montrer l’importance du projet, Jean-Luc Granet répond : « Le jardin des oliviers c’est l’école du bio et du potager. Il permet d’intégrer dans les classes l’apprentissage du développement durable. Il donne aussi un aperçu des métiers agricoles et forestiers ». Le volet social est également important puisque depuis 2004, les chantiers d’insertion travaillent sur le jardin. Ferdinand Bernhard rappelle : « J’ai toujours voulu donner une priorité à la jeunesse, à l’éducation et à la culture ». Le sujet est voté à l’unanimité.

Sanary fait des économies

Lors du conseil municipal, la réaffectation des crédits de la commune est abordée. Un économe de flux est venu présenter les moyens pour « faire baisser la facture énergétique de Sanary en maintenant le même confort pour les usagers ». Par exemple sur le suivi et l’optimisation de la consommation de l’eau. « Une fuite réparée au CCAS a permis de faire une économie de 2000€. La gestion des arrosages avec de l’eau brute et non pas de l’eau potable va permettre à la commune de réaliser une économie de 150000€ par an », explique l’économiste. La même méthode d’économies est appliquée au gaz, au carburant et à l’électricité. L’argent économisé peut être réaffecté à d’autres projets. Pour ce sujet 3 personnes sont contre et 4 autres s’abstiennent.