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Eric Mendez, chef d'orchestre de la philharmonique, avait prévu cette année un programme très ambitieux avec du classique comme Casse-noisette, Carmina Burana ou la danse du sabre: "j'attendais que l'orchestre soit à maturité pour qu'on se lance dans le classique. C'est difficile car on n'a pas droit à l'erreur : tout le monde connaît les airs" nous disait-il. Jean-Luc Peirano, président de l'association, confirmait: "ce sont des morceaux très difficiles à jouer car il faut bien suivre le rythme; il y a beaucoup de notes et on a dû travailler dur". Dominique Robert (aux percussions) étaya ses propos: "cette année, c'est vraiment un programme ambitieux! On répète depuis septembre et nous avons fait une générale ce samedi". Sur scène ils étaient 56 musiciens, avec des flûtes, des haut-bois, des clarinettes, des saxophones, des cors, des trompettes, des trombones, des basses, une guitare...Il y a eu 1h30 de spectacle entrecoupé d'un entracte et de deux remises de médailles de la confédération musicale; les heureux récipiendaires se nomment Guy Roere et Daniel Grimaud.
Lors de son allocution avant le concert, Jean-Luc Peirano souligna la présence de Ferdinand Bernhard, Jean Brondi, Roger Carpentier ou Robert Porcu. Il annonça à l'assemblée qu'il laisserait la main pour la présidence en janvier prochain lors de l'assemblée générale.
Le concert débuta ensuite et s'ouvrit avec la marche militaire n°1 suivir de l'arlésienne. La Saint Nazairienne prouve que la musique amateur peut s'allier avec talent et, encore une fois, le théâtre affichait complet.

Jean-Luc Peirano et Eric Mendez.