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Le 28. mars 2012 à 07h00

Sanary Politique Première réunion pour la "Rose et le Réséda"

Ce mouvement politique initié par Arnaud Montebourg a aussi ses attaches en région. Claude Escarguel en est le mandataire national. Mardi se tenait une réunion au Centre Azur autour d'exposés sur la "démondialisation", "la 6ème république"....

Les quatre conférenciers ont animé cette soirée riche en échange.

Les quatre conférenciers ont animé cette soirée riche en échange.

Mardi les quatre membres du bureau de la Rose et le Réséda ont fait de petits exposés devant une trentaine de personnes. Il s'agissait de la première réunion de ce mouvement politique fondé par Arnaud Montebourg et qui a ses relais en région. Jean-Marc Arrigoni a fait partager à l'assistance "notre vision des services publics", Hervé Bertolotti a abordé "la 6 ème république", Paul Ramadier "la démondialisation" et Claude Escarguel "le capitalisme coopératif".
En préambule Claude Escarguel a présenté le travail d'Arnaud Montebourg et l'objet de ces réunions qui auront lieu chaque trimestre dans la région: "il s'agit d'un débat d'idées ouvert à tous, pas simplement aux socialistes, mais aussi aux Verts, au Front de gauche ou aux centristes. Il s'agit d'évoquer les idées développées par Arnaud Monteboug mais aussi enrichir le débat, apporter de nouvelles idées". C'est Hervé Bertolotti qui a débuté, évoquant cette fameuse 6ème république où le socle serait l'éléction d'un président durant sept ans mais dont le mandat ne serait pas renouvelable. Claude Escarguel qui avait aussi son livre à disposition "Partagez sinon..." a évoqué le capitalisme coopératif, "un partage plus équitable, l'amorce de l'entreprise de demain". Un discours s'appuyant sur ses propres expériences de "patron", et d'avancer que "créer de nouveaux droits de l'homme dans l'entreprise: c'est possible grâce au minimum participatif collectif".
Les débats ont été riches en échanges, et les participants venus de plusieurs communes du Var ont pu réagir aux exposés des conférenciers, une autre façon d'envisager la politique. Et visiblement ça ne plaît pas à tous, Hervé Bertolotti nous disant au passage: "la fédération du parti socialiste du Var a refusé de nous mettre à disposition la salle de Toulon, on a dû en louer une".

D.D, le 28 mars 2012

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