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La mobilisation ne faiblit pas pour la lutte contre la Ligne à grande vitesse. Après la démonstration de force au théâtre Galli à Sanary (voir notre précédent article), ce fut au tour du Beausset samedi matin. Côté Sanaryen, le collectif informel "Stop LGV Sanary" avec Michel Lieutaud en tête regroupant plusieurs associations et administrés s'étaient donnés rendez-vous à 9h30 du côté du chemin de Sainte Trinide. Et ils furent près de cent à venir au rendez-vous, avec des banderoles affichées sur les voitures, un tracteur ouvrant le cortège. Olivier Thomas, président de l'ADS nous rappelait: "nous sommes opposés à l'ensemble des tracés et il ne s'agit pas de déplacer le problème à quelques kilomètres. On est tous solidaire et uni". A 9h45 tout ce beau monde entamait l'opération escargot en empruntant la départementale. Sophie Marty, de l'association Michel Pacha nous racontait la suite: "arrivés au Plan du Castellet, on nous fait prendre une déviation, car tous les viticulteurs sur leur tracteurs ont ouvert le cortège. Il y avait un monde fou; difficile à dire combien, mais certainement plus de 2.000". Et les banderoles n'ont pas manqué d'imagination avec en toile de fond "non à la LGV ni ici ni ailleurs" ou encore "non aux rails dans nos vignes". Certains avaient choisi la voie de l'humour: "Borlot (sic), Falco deux rigolos". Le monde était bien au rendez-vous avec des groupes venus de tout le secteur Sud Sainte Baume et la diversité régnait encore une fois. Cette manifestation était à l'initiative du collectif Stop LGV Sud Sainte Baume avec, comme chef de file Bruno Vadon. Les prises de parole se sont effectuées sur le parvis de l'hôtel de ville du Beausset avec la député Josette Pons, résolument opposée au projet de la LGV, et Jean-Claude Richard, maire du Beausset. Il y avait de nombreux élus comme René Jourdan, maire de la Cadière , le maire de Sanary Ferdinand Bernhard, des élus d'Evenos, du Castellet, de Saint-Cyr, d'Ollioules ou encore des représentants de la ville d'Aubagne. Et un seul mot d'ordre: pas de division et de clivage sur les tracés, juste unis contre la LGV. Cette mobilisation ne semble qu'être un début.

Le cortège est parti de Sainte Trinide.