C'est Chrystel Massa, responsable de "l'Education à l'environnement pour un développement durable" qui était à l'initiative de cette rencontre. Cela s'inscrit dans le cadre du plan d'action appelé "Agenda 21", menée par Elodie Unal. Une des réalisations de l'Agenda 21 est la mise en place des "écoles du développement durable" qui concernent 60 classes de la commune (publiques et privées), de la maternelle au CM2. Chrystel Massa intervient dans toutes les classes et travaille sur des thématiques adaptées au programme, sachant qu'une convention a été signée entre la commune, les écoles et l'Education Nationale. Le but est d'offrir une éducation "éco citoyenne" aux enfants en les sensibilisant notamment aux enjeux environnementaux. Les jeunes élèves bénéficient aussi en moyenne de trois sorties par an, dans des sites de la commune ou à l'extérieur, et participent à des ateliers, des rencontres qui leur permettent de découvrir le fonctionnement de nos institutions. Ce programme très riche s'effectue en partenariat avec les enseignants, de nombreuses associations et les responsables de service. Chrystel Massa est contente: "Les enfants sont de plus en plus sensibilisés. Ils bénéficient également de nombreux supports pédagogiques. la commune a été précurseur dans ce domaine. Elle finance toutes ces opérations". La municipalité avait déjà lancé voilà près de huit ans "l'école de la forêt". Le maire a annoncé aux enfants travailler sur un projet d'aménagement d'un vieux fort au Gros Cerveau, qui pourrait accueillir deux classes durant une semaine. Cela permettrait aux enfants de vivre une expérience unique, découvrir la faune et la flore, s'initier à des pratiques sportives ou "observer les étoiles"...tout un programme.

Ferdinand Bernhard répond aux élèves

Le maire s'est prêté au jeu des questions réponses avec simplicité. L'exercice n'était pas forcément évident, d'autant plus que les enfants ne s'étaient posé aucune limite. Le maire a répondu à une multitude de questions durant près d'une heure. La classe de CP a débuté par des questions du type: "à quoi sert le maire?", "le maire a-t-il un autre travail". Les élèves de CM1 avaient des questions très pertinentes: "quel est le projet dont vous êtes le plus fier", "pouvez-vous améliorer la nourriture à la cantine", "pourquoi et à quel âge avez vous décidé d'être maire", "quels projets aimeriez vous réaliser". Ferdinand Bernhard répondit avec simplicité aux questions. Les principaux projets qu'il souhaitait réaliser demeuraient l'échangeur routier et le pont sur la Reppe entre Sanary et Six-Fours. Un élève demanda pourquoi il n'y avait plus de fêtes foraines. Il lui expliqua que certains forains n'avaient pas respecté le cadre dans lequel ils étaient accueillis, et qu'il avait mis en place avec leur syndicat un règlement qui stipulait la possibilité d'accueillir une trentaine de manèges. Or, les personnes désignées auraient été intimidées par ceux qui ne rentraient pas dans le cadre de ce règlement. De nombreuses questions furent traitées, dont la politique environnementale menée par la commune ou la gratuité des parkings. Le maire rappela l'engagement de la ville en matière d'environnement et expliqua aux enfants que "la gratuité n'existait nulle part, c'est un mot à bannir. Il y a toujours quelqu'un qui paye, le contribuable ou l'usager". Les enfants ne manquaient pas d'énergie et tous désiraient prendre la parole. Lorsqu'un enfant demanda s'il pensait se représenter à la prochaine élection, le maire avoua: "il y a encore le temps, mais pour la première fois, je répondrais que je ne sais pas". Une après-midi riche en échanges et très instructive, les rapports ayant été francs et directs.

Les enfants n'ont pas manqué de pertinence