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Il régnait un air doux vendredi soir salle Marie Mauron qui permit au public de profiter d'un instant de poésie. Des tableaux appartenant à la commune, rarement exposés, étaient disposés dans la salle en lien avec des poèmes de Roger-Pol Cottereau. La musique classique était de mise, et les lectures s'entrecoupaient de pauses musicales, avec Brassens notamment.
Roger-Pol Cottereau a découvert la poésie au lycée et n'a cessé d'écrire, parallèlement à ses activités dans la communication sociale, syndicale et culturelle à Paris. Il a aussi effectué des piges pour le quotidien de Paris ou Pariscope. Vendredi soir il venait lire des poèmes des "sanaryennes" sortis à la fin de l'été. "Les sanaryennes" est l'un des premiers recueils de poèmes de l'auteur paru en 1960, qui offre ici une nouvelle édition revue et complétée. La préface de la première édition est du bien connu chanoine Georges Galli qui écrit: "il m'est agréable de le préfacer, car puisque j'ai cité Horace, je terminerai par lui, et je rappellerai ce précepte qui est de tous les temps: bien penser est le commencement, le milieu, et la fin du bien écrire".
On y découvre Sanary au travers du ressenti de l'auteur : le port, l'arrière-pays, la plage de Portissol, les Roches Rouges, "des fragments de vie". Il débuta la séance en disant: "la poésie a été l'orpheline de la littérature", puis remercia Sandrine De Maria, Ariane Céris, Amandine Alivon, Valérie Souvigné et Lysiane qui s'occupèrent du service après ce joli moment de poésie. Le livre est disponible à la maison de la presse à Sanary, à la librairie Baba Yaga, au kiosque à journaux et dans les grandes enseignes.

Des tableaux exposés exceptionnellement.