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Le 27. juin 2013 à 17h21

Sanary Fait-divers A l'issue du conseil, évocation d'une personne âgée victime d'un vol

C'est au sein de son habitation qu'un homme âgé de 92 ans a été dépouillé selon ses déclarations de 49.000 euros suite à l'intrusion de deux personnes, venues lui vendre un matelas. Le maire a appelé à la vigilance à la fin du conseil municipal.

A la fin du conseil municipal le maire a donné lecture de son communiqué suite à ce vol.

A la fin du conseil municipal le maire a donné lecture de son communiqué suite à ce vol.

Mercredi soir à l'issue du conseil municipal, le maire Ferdinand Bernhard a donné lecture de son communiqué, dans lequel il faisait état sur la commune de "personnes proposant divers travaux de nettoyage de façades, de toitures, de débroussaillage ou encore de vente de matelas" et appelait à la vigilance. Confirmation du côté du commissaire Gilles Vallerian, présent mercredi soir à la fin du conseil. Il disait qu'il y avait ces derniers temps dans le département et sur la commune une recrudescence "de faits délictueux" comme "des vols par ruse". Le dernier en date remonte à mardi dans un quartier du centre ville où un senior âgé de 92 ans a vu deux hommes se présenter à son domicile pour lui changer son matelas: "ils sont rentrés directement dans son domicile, puis ils ont demandé 400 euros". Selon les déclarations de la victime il a sorti une enveloppe qui contenait 49.000 euros, aurait payé les individus avant de se rendre compte à leur départ que l'enveloppe avait disparu. Le commissaire évoquait un mode opératoire classique de vol par ruse et appelait à la plus grande vigilance: "les personnes âgées sont des cibles faciles, il faut vraiment qu'elles se méfient". Il expliqua qu'il ne fallait pas faire entrer chez soi des personnes se présentant sous de fausses identités comme celles de la société des eaux ou même de la police.
Autre mode opératoire, certains filous accusent leur victime potentielle d'avoir abîmé leur voiture et demandent d'être payés comptant immédiatement: "dernièrement une personne âgée a failli se faire piéger", mais alors qu'elle allait retirer son argent au guichet, l'agent, comprenant la combine, a refusé de le lui remettre. Le commissaire reconnaissait aussi que prendre en flagrant délit ces personnes était hélas très difficile, car elles étaient "bien organisées" et "difficilement saisissables".

D.D, le 27 juin 2013