Patrice Schmitt (vice-président) parle avec chaleur du Burkina Faso, ce « pays des hommes intègres ». La population, souvent pauvre, ne manque pas de richesse intérieure, et il s’investit pleinement pour leur apporter une aide.
Cette association s’inscrit dans la continuité des actions déjà entreprises par la branche humanitaire de l’entraide protestante « Entraide Dédougoué (dissoute fin 2009). Présidée par Simone Lugbull, l’association travaille en complémentarité et en bonne intelligence avec les associations « Camélia Burkina » ou encore « un dojo pour Réo ». Dans l’année, l’association envoie notamment diverses aides (médicaments, habits…) dans les conteneurs expédiés par « Camélia Burkina ».
L’association intervient sous plusieurs formes en apportant une aide au niveau de l’éducation, la santé, l’agriculture et la lutte contre la pauvreté. Il s’agit notamment de développer l’accès aux soins et à la nutrition des enfants en bas âge, développer l’accès à l’agro-écologie et, dans un avenir proche, soutenir le développement économique local au travers d’un système de micro-crédit (à ne pas confondre avec la définition occidentale). Les actions prévues pour 2010 concernent 3 zones géographiques : Koudougou/Gundi, Dédougou et Sankoué.

Les actions engagées et à venir

Du 15 octobre au 5 novembre 2009 Patrice Schmitt, Frédéric et Françoise Thomas ont séjourné au Burkina dans la région de Koudougou/Dédougou, en compagnie de l’association humanitaire « Camélia Burkina » présidée par Monique Braquet. Ils ont ainsi participé à l’action de « Camélia », à savoir soins aux malades, séances de kinésithérapie et soutien scolaire dans le village de Gundi. Les projets communs concernent la zone Koudougou/Gundi avec la mise en place de parrainages scolaires, la construction d’un nouveau CREN (centre de récupération et d’éducation nutritionnelle) et la mise en route d’un programme agro-écologique, sous forme de formation et d’éducation des cultivateurs avec fourniture d’outils et de semences non hybrides.
Pour l’année 2010, l’association entend également réaliser la construction d’un local dans le village de Sankoué destiné à recevoir une « plateforme multifonctionnelle » (diesel à alternateur, broyeur et moulin à grains). L’esprit est de permettre aux femmes ou aux jeunes filles « de passer moins de temps à la préparation des repas », afin qu’elles puissent se scolariser.
Un autre projet est en étude, à savoir la « réalisation de cases traditionnelles pour séjour de type tourisme équitable ».
Patrice Schmitt retourne au Burkina Faso avec son fils Benjamin dès la deuxième semaine de février pour poursuivre les projets initiés.

L’association recherche des bénévoles
et propose plusieurs formes de parrainages

Patrice Schmitt insiste sur le besoin de bénévoles, afin d’organiser un roulement dans les voyages vers le Burkina tout au long de l’année. Plus les compétences seront variées, mieux ce sera : « toutes les bonnes volontés sont les bienvenues », nous dit-il.
Au niveau du soutien, l’association propose un « parrainage individuel » avec une somme fixée à 100 €. Il s’agit de permettre à un enfant de suivre une scolarité. Si le parrainage est de 100€, c’est pour faire comprendre aux donateurs leur rôle, qui pourrait se traduire par une correspondance, un suivi, des échanges. Bref, c’est une forme d’engagement. Sinon, l’association propose un « parrainage collectif », où le donateur peut se contenter de donner la somme d’argent sans suivi particulier. Enfin il y a le parrainage technique (200€) qui permet à des adolescents d’avoir accès à des études spécialisées (CAP, formation universitaire..).

Week-end de soutien le 27 et 28 mars

L’association sera présente le week-end du 27 et 28 mars à la « maison du peuple » de la Seyne sur Mer pour une « brocante-vide grenier-vente artisanat Burkinabé ». Cette manifestation est organisée conjointement par « un projet pour Réo » (Pradet), « Camélia-Burkina » et « Entraide Burkina ».

Classe du centre Eben Ezer de Dédougou