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Ce fut une semaine bien agitée au restaurant le Galli qui, outre le contrôle de sa cuisine effectuée par la police le mois dernier, a vu s'étaler dans les médias avec force des détails sur les découvertes de la brigade de sûreté urbaine. De quoi infliger à sa gérante une double peine sans qu'elle n'ait pourtant été encore jugée. Mais Octavie se dit encore plus motivée pour continuer: "cela fait 15 ans que je suis là, et mon souci a toujours été de servir ce qu'il y avait de mieux à mes clients. Jamais je n'aurais servi des denrées périmées". Originaire de Kinshasa, et après des études en biologie et chimie, elle va chercher du travail à son arrivée en France et se lancera dans la restauration: "je ne me suis jamais prétendue être ce que je ne suis pas, j'ai appris toute seule la cuisine, et j'ai mixé les deux cultures, entre cuisine africaine et provençale. Mon seul plaisir est de satisfaire ma clientèle". Et les messages de soutien ont été très nombreux ces derniers jours: "je vais continuer, et des travaux pour la cuisine était déjà prévue pour être dans les normes avec la législation européenne. Sur la suite de l'affaire, je n'en sais rien pour l'instant, j'attends de voir. Ils m'ont saisi les plaques d'un "guide" touristique national pour publicité mensongère. Je n'y comprends rien car je les ai payées". D'autant plus que le "guide" vend ces plaques 99 euros, et envoie un dossier au restaurateur à remplir et à retourner avec le chèque. Difficile de rendre ainsi responsable la restauratrice, qui a dans le passé figuré sur ce guide, qui ne met visiblement pas à jour ses données ou ne teste pas les restaurants. Le Galli est bien ouvert, et on connaîtra dans les mois à venir la décison prise par le tribunal sur cette affaire bien "médiatisée" avant l'heure du jugement.