Le 12. janvier 2012 à 21h18
Sanary Conseil municipal L'assemblée a approuvé les budgets primitifs de 2012
On aurait pu penser à un débat plus marqué sur le vote de ce budget, mais les échanges sont restés cordiaux. La municipalité a présenté un budget 2012 qualifié de "sincère" et "prudent".
Les budgets 2012 en question pour ce second conseil municipal de l'année.
Comme la semaine dernière le directeur financier Philippe Collignon s'est attelé à une présentation assez didactique des budgets primitifs 2012, entrecoupé de précisions du maire Ferdinand Bernhard. Le postulat de départ étant la "prudence", "la sincérité" et "un calcul d'un autofinancement couvrant au minimum le capital de la dette".
Dans cet exercice 2012, la municipalité a souhaité ne pas intégrer en recette les loyers capitalisés et s'est montrée très prudente sur la dotation de l’État appelée "dotation globale de fonctionnement" (DGF). Le budget global de la commune s'élève à plus de 48 millions d'euros. En cette période de crise, des questions demeurent, et le maire précisera: "Toutes les collectivités ont les mêmes incertitudes. Aujourd'hui le problème est de savoir si les banques auront des liquidités pour prêter de l'argent et à quel taux. Aujourd'hui la banque qui vient nous proposer ses services se nomme Dexia, ça ne s'invente pas. Alléluia". Et de mettre en garde: "dans ces conditions il faut bien se dire qu'on ne pourra pas donner d'ordre de services aux entreprises, sachant que 70% des travaux publics sont commandés par les collectivités locales". Et de conclure sur les conséquences désastreuses pour les entreprises sur cette problématique nationale, rappelant au passage que dans le budget de fonctionnement de la commune, les charges liées au personnel ne représentaient que 30%.
Pas de grand débat et de joutes verbales, même si le groupe d'opposition de Didier Tourancheau votera contre pour des "raisons politiques, pas pour contester cette présentation" ainsi que Régine Aguillon et Olivier Thomas. Ce dernier regrettera "une nouvelle hausse de 2,5% pour tous les impôts locaux et taxes", tout en spécifiant: "même si cela était annoncé dans votre programme, c'est tout à votre honneur, mais entre-temps il y a eu une crise financière, les salaires n'ont pas augmenté, n'aurait-il pas été possible de ne rien augmenter cette année et faire l'impasse sur certains investissements?". Et de signaler la recrudescence des personnes allant aux "Restos du cœur".
La réponse du maire se fit en deux temps. Sur les augmentations: "effectivement, je préférerais annoncer la baisse des impôts. En cette période de crise je pense qu'on s'en tire plutôt bien. D'autre part heureusement qu'on n'est pas rentré dans une certaine intercommunalité, les administrés auraient à payer en plus une fiscalité additionnelle, ce ne sera pas le cas avec Sud Sainte Baume".
Sur la paupérisation: "A Sanary , on subit bien évidemment la crise comme partout. Mais je tenais à saluer le travail des bénévoles des Restos du cœur et de Sanary solidarité secours, car on effectue une distribution alimentaire toute l'année. Je regrette que certaines communes de l'ouest varois n'aient pas une représentation des Restos du Coeur ou de la Croix Rouge".
Enfin Didier Tourancheau se lança dans un discours plus général sur la crise et ses conséquences, critiquant la recapitalisation des banques, sans que l'Etat n'ait pris part à leurs gouvernances. Lorsque sonna la dernière délibération sur la participation financière de la commune pour les écoles publiques et privées, personne ne s'étonna du vote de Didier Tourancheau qui fera rire l'assistance: "on lutte contre l'arrivée du Vatican dans les finances de la commune".
Le Budget de la commune en quelques chiffres
Le budget de la commune se décompose de la façon suivante. Les recettes réelles de fonctionnement s'élèvent à 31.788.095 euros, les dépenses à 28.771.800 euros. L'épargne brut dégagée est de 3.016.295 euros. Le montant prévisionnel de l'emprunt s'élève à 9.165.088 euros, les dépenses d'équipement à 12.739.992 euros et le remboursement en capital des emprunts est de 3.105.577 euros.
Pour l'exercice 2012, le produit fiscal résultant des quatre taxes d'imposition directes locales y compris la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est estimé à 17.866.677 euros. La capacité de désendettement consolidée en année de la commune est estimée à 13,88.
Pacte de fidélité entre la commune et l'école de
L'idée est de développer des activités en synergie autour de l'histoire de la plongée autonome et des collections muséographiques respectives. Il y aura des échanges divers et variés avec cette école. Vote à l'unanimité, et le maire remercia le préfet maritime.
Lorsqu'il fut question de la subvention liée au Festival Photomed, Didier Tourancheau salua la qualité des expositions de cette première édition. Quant à Olivier Thomas et Régine Aguillon, ils votèrent contre, expliquant qu'il leur manquait certains éléments pour pouvoir approuver cette subvention.
*Jeunes sapeurs pompiers: 13.000 euros
*Association horizon (Festival Photomed): 25.000 euros
Dans cet exercice 2012, la municipalité a souhaité ne pas intégrer en recette les loyers capitalisés et s'est montrée très prudente sur la dotation de l’État appelée "dotation globale de fonctionnement" (DGF). Le budget global de la commune s'élève à plus de 48 millions d'euros. En cette période de crise, des questions demeurent, et le maire précisera: "Toutes les collectivités ont les mêmes incertitudes. Aujourd'hui le problème est de savoir si les banques auront des liquidités pour prêter de l'argent et à quel taux. Aujourd'hui la banque qui vient nous proposer ses services se nomme Dexia, ça ne s'invente pas. Alléluia". Et de mettre en garde: "dans ces conditions il faut bien se dire qu'on ne pourra pas donner d'ordre de services aux entreprises, sachant que 70% des travaux publics sont commandés par les collectivités locales". Et de conclure sur les conséquences désastreuses pour les entreprises sur cette problématique nationale, rappelant au passage que dans le budget de fonctionnement de la commune, les charges liées au personnel ne représentaient que 30%.
Pas de grand débat et de joutes verbales, même si le groupe d'opposition de Didier Tourancheau votera contre pour des "raisons politiques, pas pour contester cette présentation" ainsi que Régine Aguillon et Olivier Thomas. Ce dernier regrettera "une nouvelle hausse de 2,5% pour tous les impôts locaux et taxes", tout en spécifiant: "même si cela était annoncé dans votre programme, c'est tout à votre honneur, mais entre-temps il y a eu une crise financière, les salaires n'ont pas augmenté, n'aurait-il pas été possible de ne rien augmenter cette année et faire l'impasse sur certains investissements?". Et de signaler la recrudescence des personnes allant aux "Restos du cœur".
La réponse du maire se fit en deux temps. Sur les augmentations: "effectivement, je préférerais annoncer la baisse des impôts. En cette période de crise je pense qu'on s'en tire plutôt bien. D'autre part heureusement qu'on n'est pas rentré dans une certaine intercommunalité, les administrés auraient à payer en plus une fiscalité additionnelle, ce ne sera pas le cas avec Sud Sainte Baume".
Sur la paupérisation: "A Sanary , on subit bien évidemment la crise comme partout. Mais je tenais à saluer le travail des bénévoles des Restos du cœur et de Sanary solidarité secours, car on effectue une distribution alimentaire toute l'année. Je regrette que certaines communes de l'ouest varois n'aient pas une représentation des Restos du Coeur ou de la Croix Rouge".
Enfin Didier Tourancheau se lança dans un discours plus général sur la crise et ses conséquences, critiquant la recapitalisation des banques, sans que l'Etat n'ait pris part à leurs gouvernances. Lorsque sonna la dernière délibération sur la participation financière de la commune pour les écoles publiques et privées, personne ne s'étonna du vote de Didier Tourancheau qui fera rire l'assistance: "on lutte contre l'arrivée du Vatican dans les finances de la commune".
Le Budget de la commune en quelques chiffres
Le budget de la commune se décompose de la façon suivante. Les recettes réelles de fonctionnement s'élèvent à 31.788.095 euros, les dépenses à 28.771.800 euros. L'épargne brut dégagée est de 3.016.295 euros. Le montant prévisionnel de l'emprunt s'élève à 9.165.088 euros, les dépenses d'équipement à 12.739.992 euros et le remboursement en capital des emprunts est de 3.105.577 euros.
Pour l'exercice 2012, le produit fiscal résultant des quatre taxes d'imposition directes locales y compris la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est estimé à 17.866.677 euros. La capacité de désendettement consolidée en année de la commune est estimée à 13,88.
Pacte de fidélité entre la commune et l'école de
plongée de la Marine nationale à Saint Mandrier
L'idée est de développer des activités en synergie autour de l'histoire de la plongée autonome et des collections muséographiques respectives. Il y aura des échanges divers et variés avec cette école. Vote à l'unanimité, et le maire remercia le préfet maritime.
Subventions aux associations
Lorsqu'il fut question de la subvention liée au Festival Photomed, Didier Tourancheau salua la qualité des expositions de cette première édition. Quant à Olivier Thomas et Régine Aguillon, ils votèrent contre, expliquant qu'il leur manquait certains éléments pour pouvoir approuver cette subvention.
*Jeunes sapeurs pompiers: 13.000 euros
*Association horizon (Festival Photomed): 25.000 euros
D. D., le 12 janvier 2012
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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