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Le 11. avril 2013 à 23h10

Sanary Conseil municipal (2) De l'alerte "Tsunami" à la réforme des rythmes scolaires

Il fut question de la préparation du Plan communal de sauvegarde avec l'intervention de monsieur Sacher, et l'assistance apprit que la commune était un site pilote "d'alerte tsunami". Le maire expliqua aussi le choix de septembre 2013 pour l'application de la nouvelle loi des rythmes scolaires.

Monsieur Sacher, directeur du "Centre d'information pour la prévention des risques majeurs" a parlé du PCS.

Monsieur Sacher, directeur du "Centre d'information pour la prévention des risques majeurs" a parlé du PCS.

Jean-Luc Granet a d'abord présenté cette délibération liée à la préparation du Plan communal de sauvegarde qui "définit, sous l'autorité du maire, l'organisation prévue par la commune pour assurer l'alerte, l'information, la protection et le soutien de la population au regard des risques connus. Il établit un recensement et une analyse des risques à l'échelle de la commune..." A cette occasion Monsieur Sacher, directeur du "Centre d'information pour la prévention des risques majeurs" est intervenu, ce dernier aidant à la rédaction de ce document majeur. Sur la commune, les risques connus sont bien sûr les feux de forêt, les conduites de gaz et bien sûr la Reppe. reste un facteur moins connu du public, le risque de Tsunami, partagé avec les villes de Six-Fours, Sanary et Bandol qui ont été choisies comme des sites pilotes par la Préfecture. La présentation ne visait pas à affoler, mais à informer des risques.

Un risque réel


Le risque Tsunami pourrait être réel en cas d'un séisme d'une forte intensité sur les côtes Algériennes. Cela pourrait entraîner l'arrivée d'une énorme vague de 2 à 3 mètres se déplaçant à 800 km/h et s'écrasant sur nos côtes. La population aurait en tout et pour tout 1h10 pour évacuer et se mettre à l'abri, l'enjeu et la problématique étant d'avoir un système d'alerte efficace pour prévenir les populations. Cela pourrait se traduire par l'installation d'une sirène, disposer de porte voix, baliser des cheminements mais "surtout sensibiliser et informer la population sur ce risque, et sur les gestes à avoir dans cette configuration". Ferdinand Bernhard donna des exemples précis sur la complexité des actions dans certaines circonstances "alors que cela devrait être simple"; il parla de l'épisode de la tornade et des arbres couchés sur la route: "je pensais que les pompiers allaient les tronçonner, or ils n'avaient pas de tronçonneuse, ces dernières étant à Draguignan. Il a fallu appeler les forestiers sapeurs de Signes. Et eux mêmes ne pouvaient légalement intervenir pour dégager et aider certaines habitations privées, bien sûr ils l'ont fait mais c'est pour vous faire comprendre qu'on est loin de la simplification à chaque fois voulue par nos gouvernements".
Il fut question aussi du risque de cru de la Reppe, de la mise en place de système d'alerte comme des capteurs placés en amont, de l'installation de demi-barrière dans les gorges d'Ollioules... Mais une question n'a toujours pas de réponse: "il faut pouvoir avoir un organisme de veille d'alerte permanente. Il faut définir qui informe les populations et met en oeuvre les actions. Cela fait trois ans que le syndicat intercommunal de la Reppe et du grand Vallat interroge l'Etat sur le sujet, c'est certainement encore dû au choc des simplifications". Jean-Luc Granet dira en guise de conclusion: "on vous rassure, on a acheté depuis tronçonneuses et hauts parleurs".

Sur la réforme des rythmes scolaires


Le maire avança: "je considère en soi qu'il s'agit d'une belle idée et j'espère que tout le monde aura entendu que ce projet a pour but l'intérêt de l'enfant". Même s'il convint qu'il aurait été certainement mieux d'avoir plus de temps, il dira saisir aussi "les obligations d'un ministre de droite comme de gauche qui a souvent peu de temps pour mettre en place une réforme". Si le maire de Sanary a opté pour la mettre en oeuvre en septembre 2013, c'est la crainte qu'en 2014 "la difficulté soit trop grande pour trouver des animateurs, toutes les villes vont se les arracher". Il évoqua les discussions avec l'ODEL Var qui planche actuellement sur le sujet: "là on va pouvoir tester puis ajuster au fil notre protocole. Mais je pense qu'il n'y a aucune raison de se révolter contre ce projet".

D'autres délibérations


Il fut question des futurs logements sociaux à la Pinède (on y reviendra la semaine prochaine), de l'attribution de la subvention annuelle au CCAS (plus de 763.000, versement effectué par tranche) ou encore des subventions aux propriétaires pour les ravalements de façade ou pour l'ADIL 83; l'assemblée approuva aussi les demandes de subvention auprès de différentes instances pour effectuer les travaux de réhabilitation du gymnase Brunel. Il fut aussi question de l'approbation du principe de la gestion déléguée du service public des accueils de loisirs, du centre d'hébergement et de la base nautique (sur le site de l'esplanade): le futur délégataire devra notamment assurer la construction et le financement du centre d'hébergement et de la base nautique, la convention de délégation de service public étant ainsi fixée à 15 ans. Le conseiller municipal d'opposition Gérard Vernières s'interrogea sur le devenir de la société nautique de Sanary. Le maire affirma qu'elle pourrait "continuer ses activités comme aujourd'hui, cela ne change rien". Sur la date de mise en fonction, le maire expliqua qu'une fois le délégataire désigné, les choses pourraient vite se faire, "une étude de faisabilité avait déjà été réalisée".
En conclusion de ce conseil municipal, Ferdinand Bernhard remercia publiquement le préfet maritime qui s'est rendu mardi sur le site de la batterie de la Cride où des jeunes en formation y travaillent pour sa réhabilitation: "grâce à lui nous allons pouvoir en faire l'acquisition. J'y associe aussi ses deux prédécesseurs qui y étaient favorables mais qui n'avaient pu obtenir que notre commune l'achète ".

D.D, le 11 avril 2013

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