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Le directeur général adjoint Philippe Collignon a d'abord évoqué le contexte de crise économique et les problèmes locaux rencontrés pour présenter finalement une conclusion positive de l'exercice précédent: "la commune a su faire face, en maintenant la qualité des services, l'entretien de son patrimoine, tout en investissant dans de nouveaux projets sans recourir à une augmentation de la fiscalité plus forte que celle annoncée avant les élections municipales". La commune clôturant l'exercice précédent, tous budgets confondus avec un excédent global de plus d'1,556 millions d'euros. Le maire ajouta: "c'est une très très bonne nouvelle, la capacité de désendettement consolidée est très correcte", autour de 10,14 années (après suppression des dépenses, des recettes exceptionnelles et de la provision) ou 13,53 années (avant retraitement).
Dans le détail, le montant des investissements pour 2011 s'est élevé à 11.768.427 euros: 7.257.122 pour la commune, 1.379.027 pour l'eau, 1.861.965 pour l'assainissement, 520.101 pour les parcs de stationnement, 750.212 pour le port principal.
Ferdinand Bernhard mettra en avant le faible pourcentage des dépenses de personnel, largement inférieur à la moyenne nationale. Puis d'ajouter: "parmi les plus gros postes de dépense, il y a les aménagements du territoire et, en 3ème position, la culture et l'enseignement. Assez peu de communes donnent une telle importance à ce poste". Philippe Collignon concluera: "c'est un budget qui a subi beaucoup de contrainte via les banques, mais on s'en sort avec un excédent. D'autre part le résultat final de clôture entre le compte de gestion et le compte administratif est identique".
Olivier Thomas demanda si le maire avait des nouvelles du rapport attendu de la chambre régionale des comptes et s'il avait plus d'élèments sur l'origine des erreurs dans les comptes. (Pour mémoire c'est au printemps 2011 que la nouvelle perceptrice avait mis en évidence que des sommes importantes dues à la ville n'avaient jamais été encaissées comme des subventions, alors qu'elles étaient toujours inscrites en recettes dans le budget communal mais la dépense, elle, était supprimée).
Le maire dira: "je ne sais pas et je ne comprends toujours pas. Je ne ne cherche pas à me décharger, mais ça m'inquiète, il y a un problème dans le fonctionnement. La préfecture, l'ancien contrôleur de gestion, la chambre régionale des comptes, personne n'avait rien vu". Puis de signifier qu'il avait en conséquence changé de directeur financier et recruté un contrôleur de gestion.
Gérard Vernières demanda aussi comment le cabinet Klopfer avait pu passer à côté de ces erreurs: "là c'est différent, on leur fournît les documents et ils sont chargés de travailler autour d'une prospective financière".
Quant au rapport de la chambre régionale des comptes, le maire dira ne pas avoir vraiment de nouvelles mais que cela devrait arriver incessamment sous peu.