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Le 24. avril 2011 à 21h56

Sanary Commémoration Hommage aux Déportés, Résistants et Justes

La municipalité a ajouté à la traditionnelle Journée nationale des déportés, un hommage aux résistants et aux justes. Il y a eut un dépôt de gerbes aux jardin d'Izieu et devant le monument de la Victoire.

Dépôt d'une gerbe pour la municipalité avec Jean Brondi, Patricia Aubert et Charles Toscani.

Dépôt d'une gerbe pour la municipalité avec Jean Brondi, Patricia Aubert et Charles Toscani.

Depuis l'adoption de la loi du 14 avril 1954, le dernier dimanche d'avril est consacré "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation". La municipalité de Sanary a souhaité également rendre hommage aux résistants et aux justes. Patricia Aubert a d'abord déposé un bouquet de fleurs devant le Jardin de la mémoire des enfants d'Izieu. Pascal Schuffenecker et Patrica Aubert rappelèrent cet événement tragique du 6 avril 1944 où la gestapo de Lyon a arrêté les 44 enfants qui avaient trouvé refuge dans la maison d'Izieu et leurs 7 éducateurs parce qu'ils étaient juifs. 42 enfants et 5 adultes ont été gazés dans le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.
La cérémonie s'est ensuite déroulée devant le monument de la Victoire en présence de la Saint-Nazairienne menée par Eric Mendez qui a notamment interprété le Chant des marais et le Chant des partisans.
Pour la municipalité, une gerbe a été déposée par Patricia Aubert, Jean Brondi ainsi que Charles Toscani représentant du Centre consistorial israélite. Le Comité d'entente des associations patriotiques sanaryennes a également déposé une gerbe avec son président José Orsi, Arlette Boyer (Souvenir français) et Alfonse Nowack (ancien déporté). Madame Poirier a lu le message commun des associations de déportés. Il y a également eu une remise de la Croix du combattant par Claude Baquet (UNC) à Marcel Pons.
La cérémonie a été l'occasion d'une intervention remarquée et émouvante de la première adjointe Patricia Aubert qui a fait lecture d'un passage du livre d'Eric-Emmanuel Schmitt "L'enfant de Noé" : le petit André parce qu'il est juif doit se cacher dans un pensionnat catholique et grandit auprès du père Pons. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte...

D. D., le 24 avril 2011

Autres photos:

Une gerbe du Comité d'entente déposée par J.Orsi, A. Boyer et au milieu A. Nowack. Remise de médaille pour M. Pons par C. Baquet. La Sanaryenne.
Une gerbe du Comité d'entente déposée par J.Orsi, A. Boyer et au milieu A. Nowack.