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Les familles juives ne célèbrent pas Noël, mais elles ont également une fête à célébrer en décembre : pendant Hanouka, la fête des lumières, chacun allume une bougie d'un chandelier à neuf branches, chaque soir de la semaine. Cette coutume commémore la reconquête d'Israël au IIè siècle avant J.C., dirigée à l'époque par un roi gréco-syrien : Antochius. Voilà pour le contexte, l'idée étant de célébrer la résistance des juifs.
Cela fait la cinquième année que le rabbin Moha en collaboration avec le mouvement Habad-Loubavitch de Marseille met en place cette célébration sur la commune, avec l'allumage spectaculaire de la première bougie, du haut d'une nacelle: "Sanary nous a accueilli, c'est la seule ville du département où nous faisons cela" nous dira le rabbin Moha. Il y avait pas loin d'une centaine de fidèles à écouter le rabbin Taubenblatt qui fit défiler des enfants sur scène récitant des versets. Le tout accompagné de musique, de vidéo, une vraie fête avec des discours très mobilisateurs. Le rabbin appela à "défendre la flamme du judaïsme", et à avoir une pensée pour tous "les juifs du monde, qui pour certains sont en prison". Il revint aussi sur un épisode à Auschwitz en 1943 où des juifs au péril de leur vie célèbrerent Hanouka. Il parla aussi de la signification de cette fête. Par exemple, pendant Hanouka, on s'échange un cadeau par jour pendant huit jours, et les enfants juifs reçoivent traditionnellement une toupie marquée de quatre initiales hébraïques qui signifient "ce fut là un grand miracle". La fête s'accompagna de danse et de chants. L'instant de l'allumage fut impressionnant, et c'est le rabbin Moha qui en eut la charge du haut d'une nacelle. Cette fête devait se poursuivre par la dégustation des traditionnels beignets d'Hanouka.
La communauté Loubavitch poursuivra dans la semaine la célébration dans des villes des Bouches-du-Rhône.

Ils étaient près de 100 personnes à avoir braver le froid pour célébrer Hanouka.