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Comme le précisait Ferdinand Bernhard, il s'agit certainement du plus gros chantier depuis qu'il est maire de la commune. Débuté en avril 2012, ces travaux s'élèvent à près de 14.000.000 d'euros et les amateurs de chiffres comprendront l'ampleur du projet avec ceux-ci: 6.800 m3 de béton, 437 tonnes de ferraillages, 7.617 m2 de surfaces... Compte tenu de plusieurs éléments extérieurs comme les derniers épisodes pluvieux, les travaux accusent actuellement un retard d'un mois, et la livraison est programmée certainement pour novembre 2013.
Le maire a rappelé que cet espace accueillera l'école maternelle de Portissol, le CCAS, les associations officiant actuellement au Centre Culturel (école de musique, bibliothèque...), l'Agora et la salle Eupalinos. Il y aura également 1.000m2 dédiés à des bureaux (en vente ou location) répartis sur deux niveaux. Enfin il y aura 72 places de stationnement sous-terrain reliées au parking actuel des Picotières. La future entrée se ferait côté avenue Maréchal Leclerc, et la sortie avenue Desmazures. Le maire expliqua vouloir rendre semi-piétonne la rue Robert Schuman ainsi qu'une portion de l'avenue Desmazures pour sécuriser la sortie des écoles. Lors de cette présentation, il était accompagné de l'architecte Jean-Pascal Clément, de l'élu Jean Bondi, de l'inspectrice de l'éducation nationale Géraldine Gaudino et de la responsable des bâtiments Laetitia Tremouilhac.

Le financement

Le coût du chantier est élevé, et se finance en partie par les contribuables, par les emprunts, des subventions du conseil général et régional, mais doit aussi se voir dans une globalité: "L'idée a été de libérer plusieurs espaces pour apporter un autofinancement au projet". Comme la construction future d'une maison de retraite en lieu et place du CCAS par un bail à construction. L'Agora, l'école maternelle et le Centre culturel étant libérés, ces derniers auront aussi d'autres destinations liées à des ventes ou des locations, certainement avec des baux à construction.

L'intercommunalité en question

Le maire fit plusieurs digressions, en mettant en avant la fiscalité avantageuse sur sa commune, "l'une des moins imposées de France parmi les villes de plus de 10.000 habitants" et en justifiant son choix d'avoir longtemps refusé d'adhérer à une intercommunalité: "on a vu ce que cela a donné parfois ailleurs avec le remplacement de la taxe professionnelle par la CFE. Si l'on avait appliqué cela à nos professionnels, on aurait pris dans leur compte 500.000 euros supplémentaires. Mais on a fait le choix de gérer notre fiscalité. On a une taxe sur le foncier bâti assez basse par rapport à la majorité des villes de plus de 10.000 habitants, et 97% des villes ont une taxe d'habitation supérieure à la notre... J'ajoute que nous avons les plus petites dépenses de personnel , à savoir 30% sur les dépenses de fonctionnement contre une moyenne de 50% en France". Il mit ensuite à l'honneur son personnel communal "impliqué", puis évoqua son choix d'adhésion à Sud Sainte Baume "car elle est à échelle humaine..."
Pour terminer, il remercia ses services et les personnes impliquées sur ce chantier. Il salua la patience des riverains tout en lançant quelques piques: "il y a parfois des choses qui m'énervent, mais heureusement cela ne concerne qu'une minorité: des personnes qui se sont installées dans un appartement face à l'école et qui ne supportent pas le bruit de la cour de récréation par exemple ou encore ceux qui ne voulaient pas d'une maison de retraite et qui ont monté une association de défense des pins car on devait abattre quelques arbres. Il y a parfois des choses qui relèvent de l'impensable".

Discours devant une large assistance.