C’est dans le cadre du Festival ‘Les Entretiens de l’été’ que les six-fournais et touristes ont pu apprécier la venue de Patrick Poivre d’Arvor, qui a conté de magnifiques poèmes entrecoupés de passages musicaux mélancoliques par la violoncelliste Caroline Glory.
Organisé par Jérôme Lévy du Magazine Sud à la Carte en partenariat avec le CLAB, c’est une rencontre originale et inattendue qui s’est déroulée au Brusc, à côté de la Prud’homie des pêcheurs. Devant une centaine de personnes, dont le 1er adjoint au maire de la ville Joseph Mulé, accompagné de plusieurs élus dont Delphine Quin, en charge du quartier du Brusc, PPDA s’est présenté au public sur une petite scène mise en place pour l’occasion. Il était accompagné de la jeune violoncelliste talentueuse Caroline Glory. Après une brève présentation de Jérôme Lévy, qui a au passage remercié le CLAB et la ville de Six-Fours, PPDA a tenu à faire lui-même un hommage aux victimes des attentats en lisant le poème d’Aragon ‘Les temps déraisonnables’.
Douceur et évasion
Entre la voix chaude du présentateur que l’on ne présente plus et la justesse de l’envoutante Caroline Glory, un ange est passé au-dessus des mats des voiliers du Brusc. Un peu irréaliste, ce surprenant duo a parlé d’amour pendant une heure et demie. D’un côté il y avait les poèmes choisis de PPDA, du Verlaine, du Paul Eluard, du Ronsart, du Robert Desnos, du Tristan Derème et autant de douceur de beaux sentiments, du romantisme et de l’autre la force du violoncelle avec du Bach, du Tchaïkowsky et du Saint-Saëns. Après cet intermède subtil, l’homme de télé s’est prêté au jeu de la séance de dédicace. Ses 4 ouvrages y étaient présentés, dont son dernier roman, ‘un Homme en fuite’.
Ce ‘Plaisir d’Amour’, c’est le nom de cette rencontre, avait de quoi nous faire oublier ce monde de fous dans lequel nous sombrons trop souvent. Revigorant !