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Le 18. janvier 2014

Ollioules Politique Jean-Marie Le Pen en appelle à la mobilisation pour empêcher la décadence de notre civilisation

En partageant, vendredi soir, à l’Espace Madison archi comble, une galette des rois avec des cadres et des militants venus de tous les horizons du Var, Jean-Marie Le Pen leur a demandé de se mobiliser en masse, lors des prochaines élections, municipales et européennes, pour empêcher la décadence de notre civilisation et prendre le pouvoir.

De gauche à droite, sur la tribune, Bruno Gollnisch, Frédéric Boccaletti, Jean-Marie Le Pen et Marie-Christine Arnautu

De gauche à droite, sur la tribune, Bruno Gollnisch, Frédéric Boccaletti, Jean-Marie Le Pen et Marie-Christine Arnautu

Ils sont venus de partout pour l’écouter. Et ils n’ont pas été déçus. Toujours aussi brillant, Jean-Marie Le Pen s’est longuement exprimé devant un public, certes convaincu d’avance, mais souvent attiré aussi par les saillies de cet orateur hors pair qui entend, viscéralement, défendre bon nombre de toutes ces valeurs qui lui sont chères. Le tout, bien entendu, enveloppé de bons mots qui provoquent l’hilarité.

Les têtes de liste de l’ouest Var présentes


Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National, tête de liste aux prochaines élections européennes pour le sud-est, est arrivé accompagné de Bruno Gollnisch (député européen et candidat aux municipales à Hyères), de Marie-Christine Arnautu (tête de liste à Nice), de Frédéric Boccaletti (secrétaire général du FN pour le Var et candidat à Six-Fours) et de Frédéric Alcaras, responsable des manifestations pour le Var.

Dans le nombreux public étaient présentes également plusieurs têtes de listes aux prochaines municipales, avec, pour l’ouest Var, Frédéric Boccaletti (Six-Fours), Gérard Bauer (Ollioules), Philippe Ponge (Bandol), David Guis (Sanary) et Damien Guttierez (La Seyne)

« Chambouler la politique »


Premier à prendre la parole, Frédéric Boccaletti qui sent que « 2014 fait frémir d’impatience ». Et qui souhaite faire « chambouler » la politique nationale et pourquoi pas « provoquer une dissolution de l’Assemblée Nationale ».
Lui emboîte le pas, tout aussi applaudi que son prédécesseur, Bruno Gollnisch qui d’emblée vise le bon mot concernant François Hollande : « J’ai toujours cru que le socialisme était synonyme d’impuissance ». Les rires fusent. Et il enchaîne, sur un registre plus sérieux : « Notre président ne maîtrise plus rien. Il trompe les français. Nous voulons y mettre un terme, nous serons bientôt le grain de sable dans cette machine qui sert à broyer les français ».

« De nombreux pays ont les yeux fixés sur nous »


Bruno Gollnisch affirme également haut et fort que le parti aura à cœur de défendre la civilisation française, sachant que « de nombreux pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie ont les yeux fixés sur la ligne bleu blanc rouge, à l’image de Marine »

Rires dans la salle quand JMLP démarre…


Et puis Jean-Marie Le Pen prend le micro. Là, on n’est pas venu pour rien. Extraits :
« Un président, ça trompe, ça trompe énormément ». Le public reprend en chœur.
Et ça continue : « Il a étendu au plan sentimental le rôle du niqueur casqué…, d’habitude un homme trompe sa femme, lui, il trompe sa maîtresse »

Dans la salle, c’est le délire


D’autant que d’autres belles saillies suivent et des pas gratinées… A ce propos, il dira que cette affaire n’est pas privée mais publique, ajoutant que « pendant que notre pays s’enfonce dans les abîmes du désastre, notre président se livre à la gaudriole ». Le tout suivi d’une phrase assassine : «Que va-t-il dire à Madame Obama quand il la verra prochainement ? Et avec qui ira-t-il, avec la vieille ou avec la jeune ? ».

Un zéro pointé pour l’Education Nationale


Il est ainsi, Jean-Marie Le Pen provoque le rire mais s’attache aussi à fustiger des aspects plus politiques de l’action gouvernementale. L’Education Nationale se ramasse un zéro pointé : « Autrefois, on nous enseignait à lire et à écrire, on nous enseignait l’éducation civique. Aujourd’hui, c’est la décadence. Seuls sont privilégiés les enfants des enseignants parce qu’ils ont à domicile des précepteurs. Et aujourd’hui, nos enfants ne savent plus ni lire ni écrire »

Jean-Marie Le Pen dénonce ensuite la médiocratie, déplorant que « ceux qui réussissent partent faire des stages à l’étranger mais, pour la plupart, n’en reviennent pas »
De même, il dénonce la décadence de la grande civilisation française, les mauvais choix politiques et économiques pris depuis 40 ans, les scandales dont le Front National s’est toujours tenu à l’écart. Il fustige l’Europe qui, en ouvrant ses frontières, a mis le pays dans l’incapacité de répondre à la concurrence, notamment celle de l’Asie, soulignant que cette situation a fait perdre à la France 50% de sa capacité industrielle, sans oublier le mauvais coup porté à notre Défense « dont le matériel est devenu obsolète, alors que la France continue d’intervenir en Afrique, en Libye, en Afghanistan, mettant chaque fois au pouvoir des djihadistes . Quant au Centrafrique, c’est un bourbier »

Il en vient ensuite à la démographie déclinante en Europe avec le constat que le flot de l’immigration ne cesse de gonfler : « aujourd’hui, nous ne savons pas combien d’étrangers vivent en France, probablement plus de 20 millions »

« 20.000 délinquants condamnés l’ont été cinq fois ! »


Et, avant cet autre constat : « 20.000 délinquants condamnés en France l’ont été cinq fois », de conclure : « Nous devons gagner les élections et amener le Front National au pouvoir, nous devons empêcher la décadence de notre civilisation. Nous sommes le premier parti de France. Et nous allons gagner, mais vous devez toutes et tous, vous mobiliser ».

F.K, le 18 janvier 2014

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La salle était archi comble