Le 29. décembre 2014 à 19h41
Ollioules Devoir de mémoire Honneur à ceux qui ont permis l’Exposition du Centenaire
Une bien sympathique réception s’est déroulée dans le salon d’honneur de la Mairie en hommage à la quarantaine de personnes qui ont apporté leur contribution à la magnifique Exposition du Centenaire 1914-2014, un évènement placé sous le thème du devoir de mémoire, qui, de novembre à décembre, a attiré une foule de visiteurs.
Hommage a été rendu à tous ceux qui ont contribué au succès de l'Exposition sur le centenaire de la première guerre mondiale
L’Exposition du Centenaire de la Grande Guerre a été un immense succès populaire, vu le nombre élevé de visiteurs qui se sont pressés à la Criée aux Fleurs où elle avait été organisée par la Ville d’Ollioules en partenariat avec Patrick Gaillard, collectionneur ollioulais, le Comité d’Entente des Associations Patriotiques et le Groupe de Recherche sur le Patrimoine Ollioulais
Mais ils n’étaient pas les seuls à œuvrer pour ce devoir de mémoire : spontanément, plusieurs familles, d’Ollioules, de Sanary, de Six-Fours, de La Seyne, ont apporté qui une lettre d’un poilu, qui une photo, qui un témoignage émouvant. Et à cela se sont ajoutées des conférences sur ce conflit qui a fait plus de 9 millions de morts et de blessés, certains si défigurés qu’on les a surnommés les gueules cassées. Pas une seule des 36.000 communes de France n’a été épargnée quant au sacrifice de l’un des leurs. Et sur les 1.200 ollioulais mobilisés, 87 sont morts au combat tandis que l’on ignore le nombre de ceux qui sont rentrés blessés, handicapés à vie…
Terrible cette guerre qui a duré quatre longues années. Terrible ce souvenir qui continue de hanter la mémoire de nombreuses familles où l’on compte forcément un parent poilu, l’un de ceux qui a dû partir « là bas, du côté de la Marne, de Reims, de Verdun… » pour aller défendre la Mère Patrie. Qui y est mort, qui en est revenu intact ou blessé ou handicapé.
A travers cette exposition (que les enseignants d’Ollioules ont d’ailleurs eu l’excellente initiative de faire découvrir à leurs élèves, de l’école primaire au secondaire), les visiteurs ont pu découvrir l’impact de cette guerre sur la vie quotidienne de 1914 à 1918 à Ollioules (que partageaient bien évidemment aussi ceux de Sanary et de Six-Fours…
Au fil des panneaux, ils ont ainsi pu prendre la mesure de ce terrible conflit, annoncé comme étant la « der des ders » tout au long de la guerre. Il y a ceux qui sont morts, ceux qui ont disparu, ceux qui sont revenus, blessés, gazés, marqués à jamais par ce qu’ils avaient vu et vécu dans l’enfer des tranchées, au milieu de la boue, de la mitraille et des rats.
Et il y a ceux enfin qui veulent qu’on n’oublie jamais le sacrifice de ces soldats qui se sont battus pour que la France reste la France.
C’est pour remercier tous ceux qui ont apporté leur concours à cette exposition que Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules entouré de plusieurs de ses élus, a tenu à leur exprimer la gratitude de la commune en leur rendant un vibrant hommage et en leur décernant un diplôme de reconnaissance.
Plus particulièrement à l’honneur ont été Brigitte Crevet, conseillère municipale, déléguée au Devoir de Mémoire, Michel Thuilier, adjoint délégué à la Sécurité et à la Tranquillité Publique, Didier Martina Fieschi, conseiller municipal, Patrick Patrie membre du GRPO, Magali Djivdjivian, archiviste municipale, Gabriel Jauffret, membre de l’Académie du Var et, bien entendu, Patrick Gaillard.
En mémoire de neuf millions de morts
.Mais ils n’étaient pas les seuls à œuvrer pour ce devoir de mémoire : spontanément, plusieurs familles, d’Ollioules, de Sanary, de Six-Fours, de La Seyne, ont apporté qui une lettre d’un poilu, qui une photo, qui un témoignage émouvant. Et à cela se sont ajoutées des conférences sur ce conflit qui a fait plus de 9 millions de morts et de blessés, certains si défigurés qu’on les a surnommés les gueules cassées. Pas une seule des 36.000 communes de France n’a été épargnée quant au sacrifice de l’un des leurs. Et sur les 1.200 ollioulais mobilisés, 87 sont morts au combat tandis que l’on ignore le nombre de ceux qui sont rentrés blessés, handicapés à vie…
L'impact de ce conflit sur la vie locale
Terrible cette guerre qui a duré quatre longues années. Terrible ce souvenir qui continue de hanter la mémoire de nombreuses familles où l’on compte forcément un parent poilu, l’un de ceux qui a dû partir « là bas, du côté de la Marne, de Reims, de Verdun… » pour aller défendre la Mère Patrie. Qui y est mort, qui en est revenu intact ou blessé ou handicapé.
A travers cette exposition (que les enseignants d’Ollioules ont d’ailleurs eu l’excellente initiative de faire découvrir à leurs élèves, de l’école primaire au secondaire), les visiteurs ont pu découvrir l’impact de cette guerre sur la vie quotidienne de 1914 à 1918 à Ollioules (que partageaient bien évidemment aussi ceux de Sanary et de Six-Fours…
Les morts et les handicapés à vie
Au fil des panneaux, ils ont ainsi pu prendre la mesure de ce terrible conflit, annoncé comme étant la « der des ders » tout au long de la guerre. Il y a ceux qui sont morts, ceux qui ont disparu, ceux qui sont revenus, blessés, gazés, marqués à jamais par ce qu’ils avaient vu et vécu dans l’enfer des tranchées, au milieu de la boue, de la mitraille et des rats.
Et il y a ceux enfin qui veulent qu’on n’oublie jamais le sacrifice de ces soldats qui se sont battus pour que la France reste la France.
C’est pour remercier tous ceux qui ont apporté leur concours à cette exposition que Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules entouré de plusieurs de ses élus, a tenu à leur exprimer la gratitude de la commune en leur rendant un vibrant hommage et en leur décernant un diplôme de reconnaissance.
Les remerciements
Plus particulièrement à l’honneur ont été Brigitte Crevet, conseillère municipale, déléguée au Devoir de Mémoire, Michel Thuilier, adjoint délégué à la Sécurité et à la Tranquillité Publique, Didier Martina Fieschi, conseiller municipal, Patrick Patrie membre du GRPO, Magali Djivdjivian, archiviste municipale, Gabriel Jauffret, membre de l’Académie du Var et, bien entendu, Patrick Gaillard.
F.K., le 29 décembre 2014
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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