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Créée en 1879, la Lyre Provençale est la plus ancienne association d’Ollioules. Elle figure également parmi les formations musicales les plus anciennes du Var. Bon an mal an, elle donne une bonne douzaine de concerts, l’un des plus courus étant le fameux concert de printemps qui, depuis trois ans déjà, a pour cadre le prestigieux théâtre couvert de Châteauvallon.

Pour faciliter l’accès à ce concert (gratuit), les organisateurs avaient mis en place, au départ d’Ollioules, un bus de TPM dans le cadre de l’opération « La Culture vous transporte ».

Un programme axé sur des succès américains

Devant une salle archi comble où l’on remarquait la présence de Robert Bénéventi, Maire d’Ollioules entouré de plusieurs élus et de personnalités du monde musical de l’agglomération toulonnaise, les quelque soixante musiciens de la Lyre ont récolté un triomphe ce dimanche après-midi en exécutant sous la direction éclairée et précise de Thomas Righi, un programme d’une qualité remarquable, présenté par Claude Bonin, un programme apprécié à sa juste valeur par un public resté sous le charme pendant plus de deux heures, réservant une véritable ovation à ces amateurs qui se sont exprimés avec cœur, passion, humour, talent à travers des compositeurs en majorité américains.

Des thèmes interprétés avec talent et du coeur

Comme dit plus haut, les thèmes choisis ont largement été empruntés au répertoire d’outre-atlantique, ce qui n’a pas empêché la Lyre de donner une somptueuse version de la Marche Hongroise extraite de la Damnation de Faust de Hector Berlioz, ni de susciter l’enthousiasme à travers « Pomp and Circumstance » de sir Edward Elgar si cher à nos amis britanniques qui en usent et en abusent en toute…circonstance. C’est un véritable « tube », mais ça plaît et personne ne s’en plaindrait de l’entendre. Surtout quand c’est joué avec le talent et la fougue des musiciens de la Lyre.

Pour les nostalgiques de musique classique, il a été fait appel aux grands thèmes du film de Walt Disney « Fantasia » : un vrai plaisir d’écouter du Bach, du Tchaïkovski, du Paul Dukas, du Léon Delibes, du Moussorgski…

La nostalgie et le romantisme de West Side Story

En deuxième partie, la Lyre a plongé dans l’Amérique contemporaine, celle de la comédie musicale (un merveilleux extrait de West Side Story de Leonard Bernstein) et celle, moins classique, de la musique de films ou de séries télévisées : on ne résiste pas aux accents de « night at the movies » ou de « Star Trek »…

Rendez-vous à l'Opéra de Toulon le 9 juin et le 11 juillet à Sanary

En point d’orgue de ce magnifique concert, deux bis, Blues Brothers et un pot-pourri inventé par la Lyre aussi endiablé qu’empreint d’humour (les musiciens s'étant coiffés et lunnettés de noir). Le public était debout, offrant son ovation à ces musiciens auxquels s’étaient joint des élèves du Conservatoire Régional de Musique de Toulon.
Saluant aussi la présence de Franco Guccini qui pendant 26 ans s’était trouvé à la tête de cette Lyre qui ne cesse de récolter des lauriers. Car après ce superbe concert de Châteauvallon dont s’est réjoui le Maire, d’autres rendez-vous sont prévus et non des moindres. Nous y reviendrons. Sachez cependant que la Lyre donne, entre autres, un concert (également gratuit) le 9 juin à l’Opéra de Toulon et le 11 juillet à Sanary…

Un concert devant une salle archicomble