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Le 17. septembre 2009

Le Brusc Société Les vendanges du Brusc se sont terminées mardi dernier

Lucien Brémond, ancien professeur de biologie, a succédé à son père dans les cépages six-fournais.

Lucien Brémond est un passionné. Passionné de biologie tout d’abord, et amoureux de ses vignes. Sa femme dit même qu’elles sont ses maîtresses. Ce sont 2,5 hectares de vignes qui surplombent le Brusc et qui lui permettent de fournir entre 10 et 16 tonnes de raisin chaque année.

La coopérative de Sanary se charge de la fabrication du vin


C’est la société Syllazur, qui gère les coopératives de Sanary, Six-fours et Ollioules qui récupère les grappes des petits producteurs locaux. Cette année, elle a imposé à Monsieur Brémond de finir ses vendanges mardi dernier. Ainsi il lui restait la journée pour vendanger le Mourvèdre (cépage typique du Bandol) et l’Ugni blanc. Il y avait déjà des vignes sur le domaine de monsieur Brémond en 1932. Son père en avait planté dans les années 1975-1980, puis en 2000. En 2002, il a replanté du Sierra.

Une histoire de passion


Lucien Brémond n’entretient pas ses vignes pour gagner de l’argent. Non, il le fait par passion du terroir, de la vigne et de la transmission de patrimoine. « Les promoteurs construisent des lotissements aux portes de mon domaine, précise-t-il. Si je vends mes terrains, que restera-t-il de la colline ?» Pour lui, l’important, ce n’est pas la vente de biens, « c’est très facile d’acheter et de vendre », en revanche, « c’est beaucoup plus dur d’entretenir pour les générations futures ». Ces bruscains sont donc très attachés à leur patrimoine, à sa préservation et sa survie.

Une histoire d’amitié aussi


Les vendangeurs du Brusc ne sont pas des professionnels, loin de là. Ce sont les amis de Lucien, qui font pratiquement tous partie de la chorale « Chorale de la mer ». Tous les ans, ils sont fidèles au rendez-vous. Il y aussi quelques membres de sa famille. Notamment son oncle, traiteur à la retraite qui participe au repas du midi. Avec Madame Brémond, ce sont 20 à 25 repas qu’ils préparent chaque jour de vendanges. L’ambiance est donc plus qu’amicale et bonne enfant. Les amis passent ensemble une longue et bonne journée, comme dans le bon vieux temps.

Aurélie Estang, le 17 septembre 2009

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