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Le 8. août 2011 à 18h06

Le Brusc Passion Les collectionneur d'objets Ricard réunis sur la place de l'île des Embiez

Dimanche, huit stands offraient à la vue des visiteurs de l'île des Embiez quelques exemples des produits dérivés de l'apéritif anisé le plus vendu dans le monde.

Dominique et Jeanne Rémy viennent chaque année spécialement de Belgique pour enrichir leur collection et proposés des objets distribués uniquement dans leur pays.

Dominique et Jeanne Rémy viennent chaque année spécialement de Belgique pour enrichir leur collection et proposés des objets distribués uniquement dans leur pays.

Le nom de ricardophile n’existe pas, mais il ne serait pas étonnant qu’un jour il soit ajouté à la liste des noms attribués aux collectionneurs. En attendant, dimanche sur l’île des Embiez, comme il est devenu traditionnel depuis plusieurs années, des collectionneurs d’objets Ricard se sont retrouvés pour faire des bonnes affaires et surtout enrichir leurs étagères et vitrines.
« Pour moi, c’est une passion qui est née curieusement », explique Dominique Rémy, ressortissant belge qui fait chaque année le voyage aux Embiez. Et il explique : « J’étais en vacances quand le patron d’un bar m’a servi un Ricard dans un verre de la société. J’ai eu le coup de foudre pour ce verre et j’ai demandé à l’acheter. Le patron m’en a donné six différents… et le virus de la collection m’a pris ». Ce mécano spécialisé dans les poids lourds et son épouse se sont mis à traquer tous les objets de la marque. Aujourd’hui, ils occupent tout l’univers de leur maison et au rayon des verres, il y en a 145 sortes par six… « que l’on sort tous les ans pour les laver, mais on ne les utilise pas ». Dimanche – ils étaient là 24 heures avant tout le monde pour ne pas manquer d’éventuelles bonnes affaires- ils sont venus avec un Kangoo chargé d’objets publicitaires Ricard diffusés en Belgique car en France la loi a restreint la publicité sur les produits portant des marques d’alccols.
Un peu plus loin, Philippe Floch, collectionneur venu de Martigues et qui s’est chargé de réunir ceux qui partagent la même passion que lui, est aussi intarissable sur l’histoire de ces objets publicitaires. Il en a 2 700 sur les 4 000 objets supposés émis par la société Ricard et la pièce la plus rare qu’il détient est un pichet musical tambourin estimé à 2 500€… « Aujourd’hui, les prix montent sans cesse et surtout sur internet et il faut faire attention car il commence à y avoir de nombreux faux » précise Philippe Floch qui propose entre autre sur son stand, toute une série de bouteilles sérigraphiées. Un autre stand est presque spécialisé dans les pichets. Il y en a des récents à 15€, mais les anciens peuvent facilement dépasser la centaine… et ne parlons pas des plaques métalliques arrachées dés l’ouverture des stands par des collectionneurs dont certains parait-il sont de véritables spéculateurs.

Les Ricard présents


Vers 11 heures est arrivé Patrick Ricard, toujours simple et souriant. Peu de temps après il était rejoint par sa sœur Danièle. Pour lui ce type de manifestation lui va droit au cœur et on s’imagine l’admiration qu’il a pour son père véritable géni de la publicité. Dés que la célèbre boisson a été lancée, il a eu l’idée de créer des produits dérivés qui étaient distribués dans les bistrots et lors des grandes manifestations sportives comme le Tour de France. Et rares étaient les concours de boules qui n’étaient pas patronnés par la société Ricard avec lors de la remise des prix l’apéro offert en présence des commerciaux comme Laforêt, Flotte ans co… arrivés avec des voitures Ricard particulièrement visibles. Bref, c’était un autre temps, avant la loi qui a interdit les publicités sur les alcools en France lors des manifestations sportives. Une loi qui n’existe pas en Irlande par exemple où lors de grands matchs de rugby les banderoles sont mises en place et les affiches arborent le nom d’un petit « chimiste » marseillais qui a su se faire connaitre dans le monde entier et repose éternellement sur cette île des Embiez où les habitués avaient le rencontraient et de discutaient avec lui en toute simplicité.

, le 08 août 2011

Plus d'infos:

Autres photos:

Philippe Floch, Patrick Ricard et Jean-Claude Rocquelin, président du Comité des fêtes des Embiez. Un casque porté par les Fire Girls. Elles distribuaient le Ricard contenu dans un extincteur. Ils sont tous unis par la même passion. Les bouteilles sérigraphiées ont la cote et encore plus lorsqu'elles sont sont avec un bon de réduction;
Philippe Floch, Patrick Ricard et Jean-Claude Rocquelin, président du Comité des fêtes des Embiez.