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Le 21. octobre 2017 à 09h11

Le Brusc Cinéma LDS : Bergman à l'honneur

La première soirée « Le cinéma et nous » de la saison de Lumière(s) du Sud à la Maison du Patrimoine mercredi soir a accueilli Kamel Benkaaba, enseignant-chercheur à l'Université de Copenhague.

Kamel Benkaaba, enseignant en études cinématographiques à l'Université de Copenhague.

Kamel Benkaaba, enseignant en études cinématographiques à l'Université de Copenhague.

Mireille Vercellino, la présidente Lumière(s) du Sud, a de quoi être satisfaite. L'association se porte bien avec plus de 80 adhérents, dont le benjamin, Nicolas, a 17 ans. En première au Lycée de la Coudoulière, il n'apprécie pas les blockbusters, contrairement à d'autres jeunes de son âge. « Je suis cinéphile et souhaite m'orienter vers la critique de cinéma old school, la presse écrite, ou ouvrir un cinéma d'art et d'essai. »

« Le cinéma et nous »


Chaque troisième lundi du mois, LDS organise une projection au Six-N'Etoiles suivie d'une discussion. Le 18 septembre, c'était le très beau « Le petit paysan » et le 16 octobre l'espagnol « Ete 93 » primé à Berlin.

Mais c'est cette semaine, mercredi 18, que les membres se sont retrouvés entre eux pour accueillir leur fidèle intervenant Kamel Benkaaba, enseignant en études cinématographiques à l'Université de Copenhague. Car, si Kamel Benkaaba réside au Danemark, il intervient à LDS et dans d'autres associations du Var depuis 2003. Cette fois-ci, il a exploré les influences de l'âge d'or du cinéma muet suédois (1917-1924) sur le réalisateur Igmar Bergman et a illustré son propos avec des extraits du « Septième sceau » et en particulier des « Fraises sauvages », interprété par Victor Sjöström, acteur et réalisateur de « La charrette fantôme » (1921).

Ce que lui doit le cinéma


Igmar Bergman a eu un impact déterminant sur le cinéma européen et latino-américain. Les Argentins se targuent même de l'avoir découvert. Les Cahiers du cinéma lui consacrent un numéro spécial, le n°85, en 1958, « Bergmanorama ». Kamel Benkaaba a démontré l'influence du réalisateur suédois sur la communion avec la nature et le regard caméra de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard. Au-delà de la Nouvelle Vague, l'impact d'Igmar Bergman sur le cinéma perdure jusque dans Lost Highway et Mulholland Drive de David Lynch.

Le prochain « Le cinéma et nous » aura lieu le 6 novembre à la Villa Nuraghes. Par ailleurs, des projections de films en langue anglaise se tiennent une fois par mois, le samedi à 14h30, à la Médiathèque de Sanary.

, le 21 octobre 2017

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