Elu maire RPR d'Yerres (Essonne) dès 1995, puis député en 1997, Nicolas Dupont-Aignan rompt en 2007 avec l'UMP et crée son propre parti "Debout la République". Déjà candidat en 2012*, il compte peser dans les débats qui s'annoncent...
Nicolas Dupont-Aignan en plein discours
Accueilli à midi au 1 rue Henri Lefebvre par Erik Tamburi**, secrétaire départemental du parti renommé "Debout la France", Nicolas Dupont-Aignan salue ses militants et "tout le travail réalisé dans le Var". L'inauguration de cette première permanence seynoise, poursuit-il, est le résultat de "l'engagement d'hommes et de femmes libres, motivés, qui se lèvent pour changer le jeu politique".
Un enjeu présidentiel mais aussi local
Pour le candidat, "on ne changera pas la France sans les français". Il est temps de "se secouer" et de faire émerger une "nouvelle classe politique issue de la société civile et ancrée dans le réel". Le parti, auto-financé, vise dès maintenant les prochaines législatives post-présidentielles. La délégation départementale du Var a déjà proposé aux instances du parti des candidats à la députation qui, comme le souligne Nicolas Dupont-Aignan, doivent faire l'objet d'un processus de désignation en conformité avec les statuts du parti. Il salue la présence dans l'assemblée de Reine Peugeot, Michel De Maynard responsables et futurs candidats ouest-varois, ainsi que le travail réalisé "sur le terrain" par les équipes varoises menées par Erik Tamburi; travail qui a permis de convaincre de nouveaux adhérents varois (680 à ce jour) de rejoindre "Debout la France" et également de se faire connaitre auprès des élus locaux dont "beaucoup maintenant comprennent ce qu'on est et ce qu'on va faire".
Une ligne politique: le gaullisme social et le souverainisme
Crédité de 5 à 8% dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan est revenu sur ses principaux "chevaux de bataille": convaincre les abstentionnistes, "premier parti de France", diminuer le pouvoir de l'Europe, lutter contre l’immigration massive et résorber le chômage. Pour cela, pas de formule magique mais des "solutions concrètes et sérieuses", comme par exemple, la suppression des droits de succession inférieures à 1 million d'euros, la mise en place d'un service civil de 3 mois, la redistribution des 8 milliards d'euros versés à l'Europe en faveur des retraités et l'obligation pour les allocataires du RSA de travailler 1 jour par semaine au service de la collectivité. Pour lui, il est maintenant "nécessaire et urgent" de changer de personnel politique qui emprisonne les français dans un jeu politicien, "véritable échec depuis 30 ans" et qui incite "à voter pour le moins pire au deuxième tour". Concernant le Front National (dont sont issus certains futurs candidats locaux de "Debout la France"), le candidat précise que ce parti dit "parfois des choses justes mais que le programme présente de sacrés défauts, un vide de fabrication". Pour Nicolas Dupont-Aignan, le message est clair: "Debout la France" est le seul choix "entre des incompétents et le saut sans parachute". Réponse dans les urnes le 23 avril 2017...
LPB, le 24 septembre 2016
* 650.000 voix au premier tour, le 22 avril 2012 **Erik Tamburi est également conseiller municipal "Debout la France" à Six-Fours-les-Plages. "Debout la France": à l’origine, club de réflexion gaulliste, né en 1999 au sein du RPR puis de l’UMP. "Debout la République se transforme en parti politique en novembre 2008 et présente des candidats aux élections européennes dès 2009 puis aux régionales en 2010. En octobre 2014, le parti indépendant devient "Debout la France" pour poursuivre son implantation locale et présenter des candidats à toutes les élections (municipales, départementales, régionales et législatives)