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Le 25. juin 2009

Le Brusc   Gîtes et chambres d’hôtes au Brusc

Chambre d’hôtes ou gîte, que choisir ? Ou pourquoi pas un hôtel ? Questions existentielles, c’est ainsi que nous avons rencontré Claude Schell, propriétaire d’ « au Jardin de la Ferme », Claude Escarguel, des « toits du Gaou » et Karin Annibal de la « Villa la Roka »

Aux toits du Gaou

Aux toits du Gaou

Chambres d’hôtes


Claude Schell nous expliquait que le principe de la chambre d’hôtes “est d’être reçu une ou plusieurs nuits chez un particulier ayant aménagé sa maison pour vous accueillir , les draps et petits déjeuners étant compris”. Karine Hannibal nous signifiant que “le maximum de chambres d’hôtes que l’on puisse proposer est de 6, sinon on devient un hôtel”, la législation n’étant évidemment pas la même, pour une chambre d’hôtes, une seule déclaration en mairie suffisant. Claude Escarguel qui s’est lancé voilà peu de temps expliquait que l’esprit de “la chambre d’hôte est le partage”, Claude Schell ajoutant que “les gens qui choisissent en général ce type de logements cherchent à rencontrer les autochtones, car on partage le petit déjeuner le matin, c’est vraiment très convivial”, de même que Karine Hannibal qui a opté pour ce travail “pour le plaisir de la rencontre, l’été on a beaucoup d’étrangers, c’est très sympa”.

Le gîte rural


La définition livrée par le site de Claude Schell est la suivante « situé à la campagne, à la mer ou à la montagne, le gîte rural est une maison ou un logement indépendant comportant une ou plusieurs chambres, un salon/salle à manger, une cuisine équipée ainsi que les sanitaires correspondants. Il peut être loué pour quelques jours, pour un week-end, et le plus souvent pour une ou plusieurs semaines ». Il nous expliquait qu’à la base les gîtes ruraux étaient faits pour les agriculteurs, compte tenu de leurs difficultés à vivre de leurs récoltes, on leur proposa d’utiliser une partie de leur exploitation pour loger les visiteurs, histoire d’avoir une rentrée d’argent. Bien évidemment le gîte rural a été galvaudé, parfois un bout de terre, 3 arbres, et oh magie, les propriétaires s’autoproclament « gîte rural ».

Ainsi naquit le label, « gîtes de France ». Avant les conseils généraux de chaque département pouvaient décerner le label, si le gîte répondait à certains critères (superficie, cadre, environnement...) et avec évidemment une participation financière, rien n’étant gratuit. Puis avec la législation européenne, gîte de France est devenu une association nationale, et dans chaque département, des propriétaires sont élus, et s’occupent de décerner ce label sur demande et retiennent les élus en fonction des critères nationaux. Il faut quand même payer 600 euros par gîte, et Claude Schell, légèrement exaspéré par ce fonctionnement nous disait « par exemple j’avais 4 gîtes, et total je payais 2400 euros, qu’on possède 1 ou 15 gîtes, c’est pareil, rien n’est dégressif, alors vu que 600 euros ça représente quand même une semaine de location, j’ai décidé cette année de garder que 2 gîtes! » On peut aisément comprendre son courroux, il faudrait bientôt s’endetter pour avoir ce label, et la question étant de savoir si ces sommes sont justifiées et si ce label ramène autant de monde qu’il ne coûte.

Au Jardin de la Ferme


Voilà un petit coin de paradis qui existe depuis 60 ans, la famille Mercheyer étant à l’origine de la Ferme. Depuis 1979, la Ferme a commencé à accueillir des hôtes avec le camping et les gîtes ruraux, tout en continuant une production agricole, actuellement il y a180 oliviers et une toute jeune récolte cette année avec 60 litres d’huiles d’olive en vente. Ici vous avez une chambre d’hôtes, 2 gîtes ruraux et donc le camping, à la recherche du calme et d’un accueil chaleureux cet endroit est le bon. Les familles Schell-Mercheyer seront aux petits soins.

Les toits du Gaou : un concept original


Un environnement paradisiaque pour “nomad’s only”, c’est à dire qu’ici c’est dodo dans une roulotte ou une tente berbère et des tentes baroudeurs, avec des toilettes balinaises s’il vous plaît. Un petit coin de paradis qui s’adresse “aux baroudeurs”, aux passionnés de la nature. Claude Escarguel a crée ce lieu pas vraiment dans un but lucratif mais pour financer l’association ABC, antenne régionale de “planète urgence” dont le slogan est assez clair « aider les hommes-protéger la nature », vaste programme... Ces chambres d’hôtes sont en fait nées “afin d’accueillir entre mai et octobre 2010 des participants à une mission de Planète Urgence” qui devrait se dérouler à partir du port du Brusc... Ici vous pourrez discuter avec un individu ne manquant pas de projets, il pourra vous évoquer “un pari pour Dakar” par exemple....

Villa la Roka


A quelques pas de la plage, dans un environnement arboré, 2 chambres d’hôtes et une suite, gérées par Karin Annibal, nièce de Jean-Louis, connu pour ses combats écologiques. Ici c’est calme et repos dans une maison familiale rénovée, simplicité au rendez-vous.

Bien évidemment, la liste est non exhaustive, l’office du tourisme répertoriant tous les gîtes et chambres d’hôtes sur Six-Fours.

Traste, le 25 juin 2009

Autres photos:

Du côté de la "Villa la Roka" Du côté d'au Jardin de la Ferme Claude Escarguel "Les toits du Gaou"
Du côté de la "Villa la Roka"