Le vernissage a attiré du monde

Il y avait du monde pour le vernissage de l’exposition ce samedi 8 août. Les éloges fusaient sur ce peintre originaire de Russie, « nous sommes amoureux de ces peintures, les couleurs sont tellement merveilleuses » nous disait monsieur Lescure, organisateur bénévole de l’exposition.

Les amateurs de natures mortes ou de figuratifs pourront explorer les différentes pièces de la Maison du Patrimoine qui abriteront 232 œuvres du peintre jusqu’à fin août. Danièle Cayol, conseillère municipale, fit un court discours de présentation, « Merci d’être toujours aussi nombreux, j’allais dire comme tous les mois d’août, pour ce vernissage d’un habitué des lieux... ».

« Je bouge beaucoup, et partout où je suis, je peints, la majorité des tableaux de l’exposition date de cette année », nous disait Serguêï Toutounov. Ces peintures font preuve d’une très grande maîtrise technique  : précision des traits, jeux de lumières subtils, un travail tout en finesse. Les 232 peintures exposées ne sont pas toute de la même facture selon le sujet traité, et certaines œuvres sortent vraiment du lot.

L’artiste a suscité beaucoup d’admiration, de nombreuses personnes lui ont demandé de dédicacer ses livres. Pour les amateurs, le troisième tome « Serguêï Père et fils » comporte d'une part, 170 reproductions de ses nouveaux tableaux, et d'autre part 120 reproductions des tableaux de son père, célèbre peintre moscovite. Une exposition à découvrir !

Petite présentation du peintre

Né en 1958 à Moscou dans une famille d’artistes peintres, il étudie à l’Institut d’Art Sourikov à Moscou de 1974 à 1980 d’où il sort avec le diplôme de « peintre de chevalet ». En 1982, il épouse une Française d’origine russe et vient s’installer à Paris où il vit toujours. Respecter son art, perpétuer les traditions, ne pas suivre les courants modernes sont ses préceptes. Il écrit dans sa profession de foi : « Je ne sais si je suis un bon artiste-peintre ou quelconque, mais il y a une condition indispensable pour qu'un peintre puisse s'accomplir. Il doit être obnubilé par son travail. Et au moins cette condition, je l'ai précisément réalisée. Pour un homme obnubilé, tout ce qui est en dehors de son but, est un élément d'exaspération. Cette obsession est une passion, voire un vice, qui est dur à supporter pour l'entourage ».

Les amateurs n'ont pas manqué ce rendez-vous