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Devant le Kiosque à musique, les bénévoles croisent de nombreuses personnes. La "clientèle" revient d'une tournée des bars ou d'une soirée dans la fosse des concerts. Parfois, il s'agit de simples citadins qui arpentent les rues commerçantes. Qu'importe, Ingrid Accardo, coordinatrice de l'association Paramour les accueille avec le sourire.

D'une utilité publique.

Elle explique : "C'est la seconde année que nous sommes présents. En moyenne nous touchons une bonne centaine de personnes par soir. Nous avons des jeux avec des lunettes pour rendre ludique la prise de conscience. Il y a tous les âges, toutes la nationalités, et autant d'autochtones que de touristes qui se laissent tenter par l'expérience. Les gens sont plutôt contents de nous retrouver et de venir dialoguer avec nous. En fin de soirée, nous testons ceux qui le souhaite avec un éthylomètre afin qu'ils sachent exactement ce qu'ils ont dans le sang."

Un parcours qui piège le plus grand nombre.

Une jeune fille accompagnée de son copain s'arrête et souhaite réaliser le parcours de simulation de la vision sous les effets de l'alcool. Elle est prise en charge, et on lui pose sur le nez des lunettes spéciales. Elle s'élance alors entre des plots. Un pas, puis un autre ... la jeune fille finit par s'emmêler. Elle est rattrapée par une bénévole avant de glisser. Le rire précède la prise de conscience.

Une sensation d'invincibilité qui peut causer des dégâts.

Ingrid, reprend : " Nous touchons tous les âges, de 7 à 67ans. Certaines personnes contestent les résultats et s'imaginent qu'ils ont la sensation d'être maitre de leurs mouvements même sous l'effet de l'alcool. C'est faux, c'est une sensation ... mais les réflexes sont diminués, de la même façon que le champs de vision se réduit."

Les bénévoles de l'association vous attendent.