Le 24. juin 2011 à 10h50
Sanary
Caritatif
Le Kiwanis Sanary-Bandol remet 500€ à Autisme PACA
La remise du chèque s'est effectuée en présence de l'élue chargée des affaires sociales Muriel Canolle.
C'est au restaurant la Savane au Mas de Pierredon que le Kiwanis Bandol-Sanary présidé par Vianney Basse a remis un chèque de 500€ à l'association autisme PACA "qui essaie d'améliorer le quotidien de ces enfants touchés par l'autisme" dira Bernard, membre du club-service. Ce don a pu s'effectuer grâce au salon de la moto de Sanary: "en coopération avec le CCAS nous enverrons aussi six enfants de Bandol et six de Bandol pour un week-end à Ok Corral fin août" a ajouté Marc Escudéro, trésorier. Le président d'APACA Jean-Marc Bonifay était ravi: "on est aux anges, cet argent va nous permettre de financer en partie nos actions". Et ils ont auront besoin d'argent avec la mise en place d'un un "lieu d'accueil et d'apprentissage" dès septembre à Six-Fours ou à Sanary selon les disponibilités: "on accueillera des enfants de toute la zone" dira Jean-Marc Bonifay. Ce projet pédagogique basé sur des supports visuels, s'adressera aux enfants de 6 à 13 ans, atteints d'un trouble envahissant du développement (syndrome de Rett, syndrome asperger, toutes les formes d'autisme...) ou à ceux ayant un trouble du développement non spécifié, le tout encadré par une éducatrice de jeunes enfants (Béatrice Cordier) et supervisé par l'orthoponiste Anne Violet qui introduira les méthodes PECS pour les enfants non verbaux. L'association travaillera en collaboration avec les CCAS de Six-Fours et Sanary. Enfin comme nous l'avions expliqué plus en détail
(voir article précédent), l'association mettra en place à partir de septembre des groupes de paroles pour les parents (avec le psychologue Cyril Rolando), des cafés rencontres pour les adolscents atteints du syndrome d'asperger et un groupe phratrie pour que frères et soeurs d'enfants autistes ou non verbaux apprennent à communiquer ensemble. Un programme ambitieux qui devrait apporter des solutions à des familles souvent démunies devant le peu de choix proposé: "ce qui nous importe est la famille, c'est à dire leur éviter qu'on envoie leurs enfants dans des centres lointains et permettre des lieux d'échanges et des compléments à leur scolarisation" nous expliquait Jean-Marc Bonifay.
D. D., le 24 juin 2011