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Le 25. avril 2009

Le Brusc Aménagement Etat d’avancement du projet du port du Brusc.

Sur invitation du Clupipp monsieur Arduin, directeur technique du Syndicat Mixte Varois des Ports du Levant (SMVPL), est venu présenter aux usagés l’état d’avancement du projet du port du Brusc.

Jacques Savelli (à droite) et Jean-Louis Fieve sont les élus du Comité Local des Usagers Permanents des Installations Portuaires de Plaisance du port du Brusc (CLUPIPP).

Jacques Savelli (à droite) et Jean-Louis Fieve sont les élus du Comité Local des Usagers Permanents des Installations Portuaires de Plaisance du port du Brusc (CLUPIPP).

Le Comité Local des Usagers Permanents des Installations Portuaires de Plaisance (CLUPIPP) est l’instance prévue par le législateur pour représenter les usagers du port auprès du conseil portuaire. En ce qui concerne le port du Brusc, les usagers sont représentés par Jacques Savelli et Jean-Louis Fieve. Depuis le 1er mars la gestion du port du Brusc vient d’être transférée au Syndicat Mixte Varois des Ports du Levant (SMVPL), Jacques Savelli a donc demandé au SMVPL de venir expliquer aux usagers ce que signifie ce transfert pour le port du Brusc et quelles en sont les conséquences sur le projet de rénovation, déjà annoncé depuis longtemps.

C’est monsieur Arduin, directeur technique du SMVPL, qui est venu présenter la nouvelle structure. Le SMVPL gère 18 ports dans le Var, il emploie 75 personnes dont 30 sur les sites portuaires. L’objectif du SMVPL est de gérer les ports en collaboration avec les communes, car « l’activité d’un port ne peut pas être dissociée de l’activité du village qui l’entoure ».

Il faut morceler le projet initial et définir des priorités


Le projet actuel de rénovation du port du Brusc, estimé à 7 millions d’euros, fait du sur place depuis de nombreuses années. Aujourd’hui la municipalité de Six-Fours, le SMVPL et le CLUPIPP sont tous d’accord pour dire qu’il faut, tout au moins provisoirement, abandonner les projets pharaoniques et adopter une démarche plus pragmatique. Monsieur Savelli : « Avec chaque grosse tempête nos bateaux sont endommagés, il faut faire quelque chose, il y a urgence ». Jacques Savelli plaide pour que l’on morcelle le projet initial en étapes indépendantes et pour que l’on définisse les priorités. Pour lui le plus important n’est pas de remettre en état les bâtiments mais de sécuriser le port.

Mr Arduin présenta l’état actuel du projet :
  • De nouvelles cuves ont été installées en face de la prud’homie

  • Toutes les autorisations nécessaires sont là pour la réfection de la jetée des pêcheurs ainsi que pour la mise en place d’une station d’avitaillement au bout de cette jetée. Cette étape des travaux sera réalisée d’ici la fin 2009.

  • Les travaux de réfection de la capitainerie devraient également commencer avant la fin de l’année. Ce n’est pas une priorité pour la sécurisation du port, mais la capitainerie est restée départementale et sa rénovation est donc à charge du conseil général. Cela ne coûtera rien au port du Brusc.

Avec l’annulation du PLU la mise en
place du brise-lames est compromise


Parallèlement à ces étapes déjà engagées tout le monde s’accorde sur le fait que maintenant le plus important serait la mise en place d’un brise-lames au large de la partie sud du port. Mais justement cette étape est maintenant devenue difficile. En effet le PLU rendait possible la mise en place du brise-lames à l’endroit prévu par le projet. Avec le retour au POS l’emplacement envisagé ne fait plus partie de la zone portuaire. Il faudra donc soit demander une AOT (Autorisation d’Occupation Temporaire) aux affaires maritimes, soit définir un nouvel emplacement à l’intérieur de la zone portuaire, telle qu’elle est inscrite sur le POS.

Pour le reste du projet le principal
problème est son financement.


Quant au reste du projet de rénovation, le principal problème est son financement. En tout cas une chose est certaine, plus la rénovation coûtera cher, plus le prix des places au port augmentera. Au niveau du SMVPL les impératifs sont d’une part la mise en sécurité, d’autre part le respect des normes environnementales, le reste est négociable. Les usagers du port peuvent encore faire entendre leur voix. Pour cela il faut adhérer au CLUPIPP, l’adhésion est gratuite et permanente.

Le CLUPIPP tient une permanence le samedi matin à la capitainerie du Brusc tous les premiers samedis du mois.

XT, le 25 avril 2009

Autres photos:

G. Arduin, directeur technique du SMVPL, présente le Syndicat Mixte aux usagers du port du Brusc. Vue aérienne du port du Brusc, tel qu’il est actuellement. Projet de rénovation du port du Brusc. Le coût total de ce projet est estimé à 7 millions d’euros. Il est probable qu’il ne soit réalisé que par tranches successives en commençant par parer au plus pressé.
G. Arduin, directeur technique du SMVPL, présente le Syndicat Mixte aux usagers du port du Brusc.