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Le 14. novembre 2015 à 10h49

La Seyne Vie politique Christian Estrosi à la Seyne : L'envie... d'avoir envie !

Une Bourse du Travail bondée, des personnalités politiques venues en nombre. Christian Estrosi, maire de Nice, candidat aux élections régionales en Provence-Côte-d'Azur a été reçu en seigneur.

En sauveur aussi, avec un grand élan d'espoir de la part des Républicains auxquels se sont associés le Modem et l'UDI pour regagner la région.

"La bonne personne au bon endroit, au bon moment"


C'est ce qu'a déclaré Philippe Vitel, tête de liste du Var, en prenant la parole après que le maire de Six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte ait souligné "la gestion dévastatrice de l'époque Vauzelle, une liste d'union qui n'a pu se faire à la Seyne avec une gauche sectaire et incapable et le passage au FN de Toulon qui a été calamiteux".
Il devait aussi déclarer que la région doit être porteuse de projets ambitieux, ce qui est le cas de l'équipe de Christian Estrosi : "Les élections se gagnent au premier tour, il faut donc que tous se mobilisent pour regagner la région".
Philippe Vitel devait encore préciser que ces élections sont plus importantes que certains ne le pensent : "Ce sont - dit-il - des élections de proximité qui doivent permettre de développer les richesse d'une région merveilleuse. Christian Estrosi a fait de Nice une ville superbe, agréable à vivre et totalement sécurisée. Avec notre équipe, nous avons de grandes ambitions, de beaux projets et nous sommes tous derrière lui".
Suite à cela, il a présenté toute l'équipe varoise dont la majorité était présente, puis Christian Estrosi exposa son programme après avoir constaté que la situation de la région et des commune était catastrophique suite, entre autres, aux 317 millions d'Euros que l'Etat lui a retiré.

A quoi sert la région ?


"Je comprends que beaucoup se demandent à quoi sert la Région, dans la mesure où, depuis des années, elle n'a servi à rien. Nous n'avons pas voulu de cette réforme qui nous a passés à 13 régions, nous devons donc faire avec.
Ce programme, nous l'avons conçu avec 150 experts. Nous avons bâti un programme que nous sommes les seuls à proposer. Nos priorités sont d'abord le fonds européen. La région touche le quart de ce qu'elle devrait avoir, faute de dossiers non aboutis. Nous pouvons espérer jusqu'à 950 millions d'Euros qui sont loin d'être négligeables. Nous devons aussi trouver des investisseurs externes et renégocier les emprunts toxiques.
Notre région a beaucoup d'atouts et il nous appartient de vous offrir une véritable espérance et pour cela, nous avons des propositions.
Notre taux de chômage est l'un des plus forts de France. Je veux créer des emplois dans les entreprises de pointe comme l'horticulture, la viticulture, les métiers de la mer, les entreprises de pointe...
Je veux qu'il y ait le moins de jeunes possible qui restent sur le bord du chemin.
Nous pouvons arriver à réaliser 25% d'économie rien que sur le fonctionnement. En 18 ans, nous sommes passés de 1950 à 6200 fonctionnaires. En quatre ans nous devons remédier à ça et par la même occasion nous ferons des économies sur nombre de bâtiments et leur fonctionnement..."

"Ce nouveau rôle me passionne"


Il a énuméré tous ses projets qui tiennent sur 64 pages et devait terminer sur une sorte de profession de foi :
"Je ne suis pas un commentateur, je suis un acteur. J'ai toujours tenu mes promesses et mes engagements.
Je dois avouer qu'au départ j'ai accepté ce rôle par devoir et responsabilité.
Jusqu'ici, ma ligne politique m'a comblé en travaillant auprès de gens comme Chirac et Sarkozi, en étant un maire heureux et je n'avais donc pas besoin de ce nouveau rôle.
Peu à peu, à force de rencontrer des salles comme ce soir, de voir que quelque 600 maires sont venus adhérer à notre comité de soutien, je me suis pris de passion pour ce nouveau défi et aujourd'hui j'ai vraiment l'envie... d'avoir envie, comme le chante Johnny Hallyday !
Ce projet, c'est notre projet à tous, la solidarité régionale c'est nous. J'accompagnerai tout le monde car je veux la justice pour tous sans étiquette idéologique.
Ce ne sera pas si facile que ça mais en étant tous rassemblés on peut remporter ces élections."

Une campagne suspendue


Dans la nuit du 13 au 14 novembre, peu après cette réunion qui s'est achevée vers 21h, Paris était touchée par les attaques meurtrières des terroristes.
Les principaux candidats aux élections régionales PACA, Christian Estrosi (Les Républicains), Marion Maréchal-Le Pen (FN) et Christophe Castener (PS) ont fait savoir qu'ils suspendaient leur campagne jusqu'à nouvel ordre.

, le 14 novembre 2015

Autres photos:

Nathalie Bicais, Hélène Rigal, Jean-Sébastien Vialate, Laeticia Quilici, Joseph Mulé Les trois attachés parlementaires : Philippe Pecastaing; Fabiola Casagrande, Thierry Campus