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Le 12. juin 2014 à 13h32

Six Fours Vie de la cité Les PV électroniques débarquent à Six-Fours

Depuis début juin, la police de Six-Fours est équipée de terminaux électroniques pour les contraventions. Par souci de transparence, la ville a choisi de laisser un avis sur le pare-brise, mais ce n’est pas obligatoire.

Certains ont peut-être déjà repéré ce petit papillon blanc sur leur pare-brise disant : « Une infraction à la réglementation du stationnement a été relevée à votre encontre… ». La contravention n’est plus verte, écrite à la main, mais électronique, avec simplement un avis, un petit papier carré signifiant l’infraction. La police a reçu les 9 premiers terminaux en mai et les a mis en fonction début juin après formation des agents. Rien n’oblige le policier à laisser quelconque avis sur le pare-brise du contrevenant, mais la ville par soucis de transparence a décidé de laisser cet avis purement informatif. « S’il n’y est pas, cela ne veut pas dire que l’on peut contester le PV, puisqu’il n’est pas obligatoire », nous confie Blaise Pappalardo, responsable de la Police Municipale.

Plus efficace


Contrairement aux PV manuels, dressés et traités à la main localement, et sur lesquels il pouvait y avoir des erreurs, ceux-là sont envoyés directement au CNT (Centre National de Traitement des Infractions, à Rennes), qui traite déjà les infractions dues aux radars par transmission informatique sécurisée. Le paiement doit se faire directement là-bas, libérant ainsi du temps pour les policiers municipaux de Six-Fours qui étaient en charge de cette tache administrative. La saisie dans le terminal électronique au moment de l’infraction étant complète, étape par étape, il n’y a plus d’erreurs sur les PV et le recouvrement est ainsi bien meilleur : « Nous sommes passés de 55% de recouvrement à plus de 75% depuis la mise en fonction des appareils » précise Blaise Pappalardo. Les autres avantages de ce traitement électronique sont la traçabilité, les statistiques, la souplesse de travail, la diminution des sources d’erreur et de contestation, mais aussi le fait que ces appareils sont étanches. Sur son ordinateur le responsable de la police peut savoir où se passent les infractions, quartier par quartier, qui les dresse et quand, générant ainsi une véritable base de données pour s’organiser.

Et le coût ?


D’ici fin juin, ce sont 15 appareils qui seront en service. Leur coût unitaire est de 1100 €, mais l’aide de l’état est de 50% de l’achat dans la limite de 500 €, jusqu’à la fin de l’année. C’est ce qui a motivé l’achat en 2014 par la ville. Le logiciel de traitement est, lui, fourni gratuitement par le ministère de l’intérieur. Bien sûr, cela représente quand même un investissement de 9000 €, mais il devrait rapidement être amorti par les rentrées d’argent supplémentaires des PV, sans compter le temps dégagé pour les agents...

En attendant, si vous êtes verbalisé, vous le saurez vite. Vous recevrez l’avis de contravention dans les 6 jours.

PH, le 12 juin 2014