Le 17. octobre 2015 à 19h01
Sanary, Ollioules Vie de la Cité L'huile nouvelle est arrivée au moulin cantonal
Il n'y a pas que le Beaujolais nouveau. Il y a aussi l'huile d'olive: grand jour donc ce samedi au Moulin cantonal qui a ouvert ses portes et réceptionné ses premiers fruits aussitôt lavés, broyés, malaxés pour une extraction à froid par centrifugation et l'obtention d'une huile « ardente » bien verte. Et, contrairement à l'année dernière (catastrophique), la récolte 2015 semble se présenter nettement sous de meilleurs auspices.
Dès les premières heures, le moulin à huile cantonal a accueilli ses premiers coopérateurs
Elle coule bien verte sous le regard attentif de Maurice Ollivier (cela ne s'invente pas), président de la coopération oléicole cantonale d'Ollioules qui regroupe un peu plus de producteurs patentés de Sanary, Bandol, Sainte-Anne d'Evenos et Ollioules. Mais d'autres récoltants peuvent apporter leurs olivives (payées 0,41 € le kilo). A la fin de l'année, ils récupéreront leurs bouteilles selon le poids des fruits qu'ils auront apportés. Pour obtenir un litre d'huile, il faut compter environ 7 kilos d'Olives, selon la taille.
Dès 7 heures 30, à l'ouverture du moulin, nombreux étaient les récoltants venus apporter leurs cageots d'olives aussitôt réceptionnées et traitées. Beaucoup avaient le séjour sachant que la saison ne fait que commencer pour durer jusqu'au mois de décembre (c'est d'ailleurs à cette époque que les fruits sont les meilleurs). Mais si beaucoup se sont hâtés, c'est parce qu'ils avaient en mémoire ce maudit automne 2014 où la fameuse mouche a causé des dégâts irréversibles avec, pour coup de grâce, l'épisode grêle. Le Résultat ? Une récolte de 9 tonnes au lieu des 200 à 300 tonnes habituellement :
« La mouche, cette année, on ne l'a guère vue » explique Maurice Ollivier qui ajoute : « Cet été il a fait très chaud et la mouche n'aime pas les températures trop élevées ».
Mais une nouvelle épée Damoclès pèse sur l'oléiculture : la bactérie tueuse, la Xylella Fastidiosa.
«A notre connaissance, il n'existe aucun cas dans le Var, mais nous sommes vigilants car, pour le moment, il n'existe aucun traitement pour lutter contre ce fléau » confie Maurice Ollivier. « Mais je ne vous cache pas que nous sommes sur nos gardes ».
Il faut dire que cette bactérie tueuse est pratiquement à nos portes puisque sa présence a d'ores et déjà été décelée dans les Alpes Maritimes, de la même souche que celle apparue en Corse en juilllet.
Soixante-dix-huit foyers de Xylella fastidiosa ont été découverts en Corse depuis le 22 juillet. La majorité des cas enregistrés en Corse concerne des polygales à feuilles de myrte, arbuste décoratif, généralement importé d’Italie.
Dans les Pouilles (sud de l’Italie), une autre souche de la bactérie a par contre ravagé au moins 30 000 hectares d’oliviers, soit un million d’arbres.
En attendant, à Ollioules, la récolte des Olives bat son plein, et le Moulin cantonal a de beaux jours devant lui trois fois par semaine (de 7h30 à midi, mardi, jeudi et samedi)
Dès 7h30, les premiers récoltants
Dès 7 heures 30, à l'ouverture du moulin, nombreux étaient les récoltants venus apporter leurs cageots d'olives aussitôt réceptionnées et traitées. Beaucoup avaient le séjour sachant que la saison ne fait que commencer pour durer jusqu'au mois de décembre (c'est d'ailleurs à cette époque que les fruits sont les meilleurs). Mais si beaucoup se sont hâtés, c'est parce qu'ils avaient en mémoire ce maudit automne 2014 où la fameuse mouche a causé des dégâts irréversibles avec, pour coup de grâce, l'épisode grêle. Le Résultat ? Une récolte de 9 tonnes au lieu des 200 à 300 tonnes habituellement :
« La mouche, cette année, on ne l'a guère vue » explique Maurice Ollivier qui ajoute : « Cet été il a fait très chaud et la mouche n'aime pas les températures trop élevées ».
Une terrible menace sur les oliviers
Mais une nouvelle épée Damoclès pèse sur l'oléiculture : la bactérie tueuse, la Xylella Fastidiosa.
«A notre connaissance, il n'existe aucun cas dans le Var, mais nous sommes vigilants car, pour le moment, il n'existe aucun traitement pour lutter contre ce fléau » confie Maurice Ollivier. « Mais je ne vous cache pas que nous sommes sur nos gardes ».
Il faut dire que cette bactérie tueuse est pratiquement à nos portes puisque sa présence a d'ores et déjà été décelée dans les Alpes Maritimes, de la même souche que celle apparue en Corse en juilllet.
Soixante-dix-huit foyers de Xylella fastidiosa ont été découverts en Corse depuis le 22 juillet. La majorité des cas enregistrés en Corse concerne des polygales à feuilles de myrte, arbuste décoratif, généralement importé d’Italie.
30.000 hecatres d'oliviers décimés en Italie
Dans les Pouilles (sud de l’Italie), une autre souche de la bactérie a par contre ravagé au moins 30 000 hectares d’oliviers, soit un million d’arbres.
En attendant, à Ollioules, la récolte des Olives bat son plein, et le Moulin cantonal a de beaux jours devant lui trois fois par semaine (de 7h30 à midi, mardi, jeudi et samedi)
F.K., le 17 octobre 2015
Sfn Media Sarl, 421 avenue des Charmettes, 83140 LE BRUSC.
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