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Le 22. octobre 2014 à 22h12

Toulon Politique Nicolas Sarkozy : « Je suis ici chez moi »

Meeting de Nicolas Sarkozy au palais Neptune de Toulon mercredi.

Les gens sont arrivés très tôt et la salle du Palais Neptune était remplie à 18h : 1100 personnes dans une salle prévue pour 800. 500 personnes supplémentaires ont pu s’installer dans une seconde salle avec grand écran. Etaient présents les élus locaux, l’adjointe au maire de Bandol Laetitia Quilici, le conseiller général et premier adjoint de Six-Fours Joseph Mulé, le député de la 2ème circonscription du Var Philippe Vitel, Joël Tonelli, délégué UMP de la 7ème circonscription du Var ... Présents également Carla Bruni-Sarkozy, le maire de Nice Christian Estrosi, Eric Woerth et Laurent Wauquiez.

Nicolas le Varois


Le maire de Toulon, Hubert Falco, a accueilli l’ancien président en regrettant que tout le monde n’ait pas voté, comme dans le Var, pour lui à 62,64%. Celui-ci a répondu : « Je suis du Var. Nous venons souvent ici. Je suis ici chez moi. Je m’y sens bien, en famille.» Des « On t’aime ! » fusaient dans la salle. « Moi aussi, » a-t-il répondu. « Ici, les gens disent ce qu’ils pensent… instantanément ! »

« Pas d’ambiguïté entre nous »


Nicolas Sarkozy a parlé au podium pendant une demi-heure, puis a répondu à des questions. Il a reproché au gouvernement « ses attaques d’une rare violence contre les familles, qui ne sont pas respectées. » Il a attribué à sa gestion des flux migratoires la montée de l’abstention et du vote protestataire. Il veut donner dans ce domaine la priorité à l’intégration des Français. L’accueil de nouvelles populations freinent selon lui l’intégration de celles déjà présentes sur le territoire. Il a prôné un Schengen 2 et l’arrêt des aides sociales à ceux qui sont en situation illégale.

« Marine Le Pen est complice du désastre actuel »


Ses attaques se sont faites plus dures à l’encontre du Front national : « Je n’ai pas de leçons à recevoir de la part de ceux qui ont fait la courte échelle à François Hollande. » Il a dit comprendre que certains dans la salle aient pu voter Front national par colère, par déception ou par peur, mais ne pardonne pas à Marine Le Pen d’avoir fait passer ses intérêts personnels avant ceux de la France : « Marine Le Pen est complice du désastre actuel. »

Des militants en colère


Les membres du public acclamaient et commentaient chacune des paroles de Nicolas Sarkozy. Nicole était en colère contre les journalistes : « Ils sont tous de gauche. Sarko est parti depuis deux ans et tout est encore de sa faute. Jamais personne n’a été traité de la sorte ! » Elie approuvait : « Ils manquent d’objectivité. » Josiane votera pour Sarkozy et, « S’il ne gagne pas, je déchire ma carte. »

, le 22 octobre 2014

Autres photos:

Le conseiller général de Six-Fours Joseph Mulé. Derrière, Laetitia Quilici et Pierre Rayer.