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C’est une toute nouvelle formation et c’est sous la direction des pompiers de Six-Fours qu’elle s’effectue. La nouveauté, c’est qu’elle laisse plus de place à la pratique. Les 10 pompiers volontaires candidats ont d’abord planché de manière autonome la théorie. Avant le début du stage, une petite séance de révisions a permis de consolider leurs acquis.
La formation, d’une durée de 6 jours a mobilisé autant de formateurs que d’élèves. Il y avait le lieutenant de la caserne de La Seyne, celui de Six-Fours, mais aussi des pompiers professionnels de Sanary et d’Ollioules, les jeunes candidats venant de ces mêmes casernes.

Dans des sites voués à la destruction

Leur terrain de stage, ce sont des sites appartenant à la ville et souvent destinés à la destruction. Après avoir débuté leur formation lundi, les 10 stagiaires ont affronté le « Caisson feu » de Brignoles, mercredi, pour observer les phénomènes thermiques (roll-over), utiliser les lances à incendie et se familiariser aux cheminements, dans ce labyrinthe enflammé en forme de H.
Ce jeudi, ils se sont retrouvés à Six-Fours, Chemin de Julien, dans une nurserie désaffectée, avec plusieurs types d’exercices à effectuer : fuite de gaz, recherche de victimes, feu de bâtiment, feu de voiture… A chaque fois, c’est un duo d’élèves qui était formé, composé d’un chef d’équipe et d’un équipier, sous la direction d’un conducteur et d’un chef d’agrès (chef de camion).

A la recherche de la fuite de gaz

Dans l'un des bâtiments, les duos partaient, détecteur en main, à la recherche de fuites de gaz. Équipés avec des masques à oxygène, ils étaient chargés de repérer l’origine de la fuite et de la circonscrire.

Y’a quelqu’un ?

Dans l’autre bâtiment, il s’agissait d’intervenir dans un appartement à l’étage, pour venir au secours d’une personne ne répondant pas aux appels de sa famille, sans doute à cause d’un accident ou d’un malaise. Les pompiers, dans ces cas-là, essaient par tous les moyens de contacter la personne, puis de s’introduire dans le domicile, par les moyens les plus logiques et en occasionnant le moins de dégâts possibles. Sur place, cela a nécessité l’utilisation d’une échelle, son bon positionnement, …et l’utilisation d’une hache pour casser un carreau et ouvrir la fenêtre.

Lors de notre reportage très instructif, nous avons assisté à ces 2 exercices. Bien-sûr, il y a eu des erreurs de jugement, de positionnement de l’échelle, d’approche, mais le débriefing permettait de mettre à jour et de corriger toutes ces erreurs. Les élèves ‘chef d’équipe’ était très attentifs.
Chaque exercice donne lieu a une évaluation et cette évaluation continue débouche sur l’obtention du Diplôme de Chef d’équipe SPV (Sapeur-Pompier Volontaire). La formation se déroulant jusqu’à samedi, il faudra donc attendre ce jour, pour savoir s’ils sont tous reçus. En tout cas, ils sont appliqués !