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« J’aime pas le réveillon ! » Derrière cette affirmation qui pourrais être tout droit sortie d’un sketch de Florence Foresti, il y a la réalité de ceux qui courent jusqu’au dernier moment, pour finalement passer une bonne soirée.

Au marché de Six-Fours, ce matin, il n’y avait pas foule. Pourtant, interrogé, le vendeur de maroquinerie nous disait : « Même si ce n’est pas Noël, je vends des cadeaux à ceux qui sont invités et qui ne veulent pas arriver les mains vides. ».

Ça grouille au village

Un peu plus loin, à la rôtisserie-traiteur de la Rue de la République, c’est déjà la queue et le cuisinier court partout « Désolé, je ne peux pas vous parler » dit-il. Là-bas ils font les plats préparés et ont mis l’accent sur les menus de fête. Une cliente nous vante ces produits, mais passera la soirée seule…devant un bon petit plat. A la rôtisserie, ils ont de nombreuses commandes, mais s’attendent à un rush de dernière heure.
A la boulangerie de Céline, c’est la même chose. Il y a ceux qui ont commandé et les autres. « A partir de 17h00, ce sera la course au sucré pour les invités de dernière heure ou, tout simplement ceux qui s’y prenne à la dernière minute »
Juste à côté, chez Picard Surgelés, il y a foule. Les congélateurs sont pleins de plats de fête. Sylvie vient chercher des légumes tout prêts : « J’avais tout préparé, mais il y a des invités en plus. Nous serons plus nombreux que prévu, alors ici, je suis sauvée ». Christiane et Serge, eux viennent faire des achats ordinaires, mais comme ils sont seuls ce soir, ils rajoutent un petit plat festif, à base de foie gras.
En bas de l’Avenue de la Mer, chez Gekko, les vitrines sont pleines. Chez eux, les menus ont été réservés, parfois pour plus de 20 convives. De l’amuse-gueule traiteur, au plat principal, en passant par le vin, ils ont tout, sauf le dessert. Chez eux, les retardataires viendront à la dernière limite, chercher du salé et des cadeaux à offrir à leurs hôtes. Ce sera la plupart du temps, une bouteille de vin ou des bons chocolats.
Dans toutes ces échoppes, il y a du monde, mais le sourire reste de mise. Par contre, j’ai rencontré quelqu’un qui venait d’un hypermarché de La Seyne/Mer et qui me disait : « C’est l’enfer. Quel monde, pour se garer, dans les rayons, à la caisse… ».
Dans certains cas, le commerce de proximité a encore son mot à dire. Heureusement ! Sans dénigrer les grandes surfaces, biens utiles, par ailleurs, cette petite vie de village reste un lien bien agréable dans notre vie de tous les jours.
Au fait, Ordralphabétix, il est frais ton poisson ???