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Abandon définitif du projet du pôle musical et d’une salle de spectacles

Pas de grands projets dans les années futures, le maire a déclaré préférer « arrêter les frais » compte tenu du montant de la fiscalité à venir (augmentation des frais de fonctionnement, financement des nouveaux rythmes scolaires). Il a assuré qu’aucun projet n’était à ce jour arrêté sur le stade de rugby actuel : « s’il y avait un projet ce serait un projet de campagne électorale ».

Droit de préemption urbain

Trois parcelles seront préemptées avenue de la Mer et rocade des Playes pour la construction de logements sociaux, rue république pour l’élargissement de la voie qui mène à l’école Condorcet.

Demandes de subventions

Une première demande au conseil régional pour la création d’une chaufferie bois dans le quartier de la Coudoulière qui sera raccordée au palais des Sports, au complexe Baptiste et à l’école Eugène Montagne. Une deuxième subvention demandée au conseil général pour l’entretien de l’île du Rouveau et pour la base nautique du Brusc . Et une troisième à l’Etat pour la mise en valeur des murs et voutes de la Collégiale. « En 2014, le mobilier non classé sera remplacé » précisa le maire.

Fonctionnement des écoles

La commune demande une participation au fonctionnement des écoles publiques pour les enfants venus d’autres communes, celle-ci s’élèvera à 1026,53€. Pour les six-fournais scolarisés à Saint Mandrier la commune s’acquittera de 792€, et de 882€ à Bandol

Stationnement

Des horodateurs réglementés dans le temps seront installés entre l’église et la place des Poilus afin que les six-fournais puissent faire leurs courses. Le stationnement gratuit sera limité à une demi-heure et ne pourra se renouveler qu’au bout de 2 heures.
Les places réservées aux personnes à mobilité réduites seront limitées à 2h avec un disque rattaché à la personne et non au véhicule. Ces disques seront disponibles au poste de police municipale

Aménagements

Acquisition d’une parcelle de 4534m2, chemin de Repentance pour la création d’une voie sportive allant du stade Baptiste en passant par le bois de la Coudoulière et finissant au stade de la Repentance. Cette acquisition est faite aux établissements Bonifay afin « d’éviter la construction d’une vingtaine de maisons sur ce site » expliqua le maire. Didier Pille (PS) interrogea le maire sur la plus-value de 600 000€ réalisée par les établissements Bonifay et jugea « inacceptables » les conditions dans lesquelles ces transactions avaient été menées . Le maire rétorqua que c’étaient les services de l’état qui fixaient le prix de la parcelle et non la mairie.
Une parcelle de 5160m2 située chemin de la Gardiole (ancienne cantine de la DCN) au Brusc est vendue aux établissements Bonifay et une seconde de 4554m2 au Parc d’activité des Playes (occupée actuellement par les services municipaux des espaces verts) à un prix équivalent à celui du terrain de la Repentance « une opération d’échange pour ne pas pénaliser les finances communales » précisa le maire.

Avenir du terrain et des bâtiments de la DCN

Erik Tamburi Interrogea le maire sur l’avenir de ce site fabuleux, le maire expliqua que trois parcelles étaient concernées : l’une déjà construite et abritant les anciens bâtiments de la DCN, dont certains étaient vétustes et d’autres réhabilitables; l’autre inconstructible (le parking) et la troisième en bord de mer sans aucun règlement d’urbanisme car étant classée zone militaire. Il serait question d’y développer un complexe touristique haut de gamme qui s’appuierait pour une grande partie sur une réhabilitation des bâtiments existants, mais aussi qui permettrait de dégager un accès à la mer ouvert au public.

Le puits de Pépiole

Une fois n’est pas coutume, Erik Tamburi salua la transparence du dossier concernant la mise en conformité des périmètres de protection du captage du puits de Pépiole qui fournit 20% de notre eau potable.

Donations

Une série de toiles de l’artiste peintre Claude Henri Pollet a été cédée à la ville par son fils et fera l’objet d’un vernissage à la Maison du Cygne ce samedi . L’ensemble de ces œuvres fera partie de l’inventaire du patrimoine communal.
La décision de rebaptiser la première partie de l’avenue de la Mascotte, avenue Pierre et Jean Boulet (en reconnaissance de la propriété léguée à la ville) a suscité une vive contestation de la part de Josiane Tognetti voyant que le maire avait pris l’initiative de rebaptiser la totalité de l’avenue, la délibération présentée le 24 juin en conseil municipal et celle relatée dans le compte rendu n’étant pas la même . S’en suivit un échange vif, le maire affirmant que Madame Tognetti n’était pas présente à ce conseil municipal du 24 juin. L’élue d’opposition apporta alors les articles de presse et le compte rendu attestant de sa présence.

La crèche Les comptines

Concernant les comptes alarmants de la crèche ‘Les Comptines’, le maire a assuré que suite à une réunion avec la CAF, celle-ci s’était engagée à mettre en œuvre des mesures pour sauver la crèche. Il assura que les termes de la délégation de service public étaient respectés, que la structure remplissait parfaitement ses obligations et que la qualité du service était respectée. «  La crèche ne fermera pas, voulut-il rassurer, puis il ajouta « qu’en aucun cas la commune prendrait cette crèche en régie directe ».

Les Voix du Gaou

L’avenir des Voix du Gaou et du délégataire qui prendra en charge l’organisation de ce festival sont en phase de négociation. Nous n’en saurons pas davantage.

Les élections municipales

Comme le veut la loi, plusieurs salles municipales seront mises à disposition gratuitement pendant la période de la campagne électorale à raison de 2 fois par candidat (Maison du Patrimoine, salle Malraux, Scarantino et la salle du centre aéré des Roches Brunes)
Philippe Comani (PS) en profita pour interroger le maire sur la disparition des panneaux d’affichage. Ce à quoi le maire répondit que ces panneaux étaient destinés à l’affichage associatif et qu’une tolérance était accordée en période pré-électorale pour les partis politiques. Il précisa que ceux-ci avaient été démontés parce qu’ils étaient vétustes et affirma qu’un marché public serait lancé pour les remplacer. « Quand ? Après les élections ? glissa Erik Tamburi...