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Le 25. octobre 2012 à 17h12

Six Fours Vie de la cité Comment recouvrer ses créances : Le Business Club Six-Fournais apporte des réponses

Ce mercredi soir a eu lieu la neuvième réunion d’information du BCSF (Business Club Six-Fournais) sur le thème ‘Comment recouvrer ses créances efficacement, les outils juridiques’. Pour la vingtaine d’entrepreneurs présents, les éclairages de Maitre Cyrille La Balme, avocat à Six Fours, ont été précieux.

Maître Cyrille la Balme, avocat à Six-Fours

Maître Cyrille la Balme, avocat à Six-Fours

Vendre, c’est bien, mais se faire payer, c’est mieux. Quelle entreprise peut se vanter de ne jamais avoir eu d’impayé ? L’impayé fait partie de la vie commerciale de l’entreprise et réussir à recouvrir sa créance est souvent un casse-tête, voire même un parcours du combattant. Lors de cette réunion qui s’est déroulée à la Maison du Patrimoine au Brusc, c’est un avocat, Maître Cyrille la Balme, qui a décortiqué les processus à suivre et les bons réflexes à avoir, en présence d’Isabelle Beviller, expert-comptable et présidente du BCSF.

Les réflexes indispensables


La première piste que nous a donnée Me La Balme, pour éviter de galérer en cas d’impayé, est déjà de bien identifier son débiteur. En effet, comment envisager une action si les courriers n’arrivent pas ou arrivent au mauvais endroit ? Lorsque le client est un particulier, connaître son état civil (nom, date et lieu de naissance) est un minimum, mais cela permettra toujours de le retrouver. Lorsque celui –ci est une entreprise, un passage par ‘infogreffe’ donnera les informations indispensables sur celle –ci, dont, entre autres, savoir si elle n’a pas déposé son bilan. C’est là que l’on se rend compte que le travail en amont est important : une fiche de renseignements bien remplie, un devis établi correctement, un bon de commande fait dans les règles et signé, ainsi qu’un acompte pris, et l’essentiel du travail est fait, en cas d’impayé.

Il faut aller vite


Malgré tout, si toutes les précautions ont été prises, les impayés peuvent arriver. Selon Me La Balme, le plus important est d’aller vite. Pas la peine d’envoyer des dizaines de courriers, de coups de téléphone ou d’emails. Après une première lettre de relance amiable, il faut rapidement envoyer une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Là encore, ce réflexe est très important puisque cette lettre est le point de départ du recouvrement de la créance et des intérêts de retard. Mais avant ce courrier, si l’on s’aperçoit que le client est de bonne foi mais qu’il a des difficultés passagères, le mieux est de proposer un échéancier. Si celui –ci accepte, il est important de le lui faire signer et de prendre un premier chèque que l’on photocopiera avant de le remettre en banque. Cet échéancier sera la preuve que la personne a accepté la facture et vous doit cet argent. Si cette option est impossible, deux cas de figure se présentent : en cas de créance de moins de 4000 €, on peut alors faire une requête en injonction de payer, procédure rapide qui évite de passer par un avocat et qui déclenche l’intervention d’un huissier. Si cela ne fonctionne pas ou en cas de créance de plus de 4000 €, l’intervention d’un avocat apparaît alors indispensable.
Connaissance du client, justification de la facture, rapidité d’action, voici les clés qui donnent toutes les chances de recouvrer ses créances.
La réunion s’est clôturée par le pot de l’amitié, qui a permis aux auditeurs d’échanger leurs points de vue. La prochaine réunion se tiendra en novembre sur le thème de ‘L’épargne Salariale’.

HP, le 25 octobre 2012

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Isabelle Beviller et Maître Cyrille la Balme Une vingtaine d'entrepreneurs présents
Isabelle Beviller et Maître Cyrille la Balme