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Le 21. novembre 2014 à 16h20

Six Fours Vie associative Une belle récolte de champignons pour les amis de Janas et du Cap Sicié

Vendredi matin, les adhérents de l’association, munis de leur panier se sont livrés à la traditionnelle cueillette des champignons dans la forêt de Janas. Durant trois heures, ils ont ramassé près d’une centaine de variétés.

Yvonne Heredia, la présidente de l’association et Mme Brody, l'ancienne présidente de l'association (de gauche à droite)

Yvonne Heredia, la présidente de l’association et Mme Brody, l'ancienne présidente de l'association (de gauche à droite)

Ce rendez-vous annuel organisé par l’association des Amis de Janas et du Cap Sicié la Seyne-Six-Fours, permet aux cueilleurs amateurs et aux curieux, de découvrir les différentes espèces de champignons qui poussent dans nos forêts méditerranéennes : « à cette occasion, nous invitons les mycologues de la Société des sciences naturelles et d’archéologie de Toulon et du Var afin qu’ils répertorient avec nous les nombreuses variétés récoltées » explique Yvonne Heredia, la présidente de l’association.
Dès 8h45, une trentaine de promeneurs adhérents, s'est rassemblée pour cette expédition à travers Janas et le Cap Sicié. Paniers à la main, les chercheurs d’espèces rares ont ramené un magnifique trésor au pied de la Maison de la Nature de Janas.

De l’art de repérer les champignons comestibles...


Une fois la cueillette dressée sur la table, les spécialistes munis de leur guide pratique, ont commencé le long travail d’analyse afin de répertorier les différentes types et procéder à un classement par ordre : ordre Agaricales, ordre cortinariales, ordre Tricholomatales, champignons sans lame…
Finalement, parmi ces différentes espèces, seulement 5 à 10% de champignons pourront être consommés telles que les coulemelles, qui peuvent être cuisinées en beignet, les safranés, les pied bleu, les chanterelles, les cèpes, les bolets. Quant aux autres, comme les amanites phalloïdes, les clathrus rubers, les petites lépiotes, ils sont toxiques voire mortels.
Devant une telle diversité, il n’est pas sans danger de se lancer dans la cueillette de champignon : « il faut toujours faire vérifier sa récolte auprès d’un pharmacien ; s’il subsiste le moindre doute, ne pas hésiter à faire appel à la section mycologie de la société des sciences naturelles dont les coordonnées sont accessibles sur Internet » avertit un des spécialistes.

A.N, le 21 novembre 2014

Autres photos:

Petites lépiotes mortelles Champignons sans lames. Un clathus Ruber (à gauche sur la photo) Pieds de moutons ramassés vers Fabrégas
Petites lépiotes mortelles