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Le 14. février 2014 à 01h35

Six Fours Politique "Un café républicain" avec Jean-Sébastien Vialatte

Quelque 150 six-fournais avaient accepté l’invitation de Jean Sébastien Vialatte à partager un « Café républicain » pour débattre sur la conservation de l’identité six-fournaise.

Jean-Sébastien Vialatte face aux six-fournais

Jean-Sébastien Vialatte face aux six-fournais

L’assemblée fournie comptait de nombreux six-fournais mais aussi les colistiers du maire sortant, candidat aux élections municipales.
Joseph Mulé, premier adjoint, aborda en premier lieu le gros dossier du PLU mettant en avant « les problèmes que soulevaient le POS et l'urgence de la mise en oeuvre du PLU ». Jean-Sébastien Vialatte repris la parole à l’issue de cet exposé en assurant que le PlU n’ouvrait des droits à bâtir que dans le centre-ville, les avenues de la Mer, de Lattre de Tassigny et Maréchal juin. Il assura que ce document d’urbanisme permettrait de porter la population à 40 000 habitants, pas davantage, la population actuelle étant de 35 000 habitants.

Le patrimoine


Pour poursuivre sur le thème de l’identité six-fournaise, Jean-Sébastien Vialatte mit en avant le patrimoine bâti et naturel de la commune : « Il faut protéger mais aussi mettre en valeur le littoral ». Après avoir dressé la liste des bâtiments restaurés (Collégiale, maison du Cygne, ...), il exposa son projet d’une nouvelle promenade allant du bois de la Coudoulière à la batterie du Cap Nègre en passant par le parc de la Méditerranée. Un projet qui vise à raconter l’histoire « occultée » de Six-Fours, l’ancienne tuilerie, et le fort du Cap Nègre, vigie de la Méditerranée. Dans cette optique, il dit vouloir requalifier le parc de la Méditerranée en créant des espaces de plantes grasses, des restanques et plantations d’arbres provençaux.
Il promit de mettre en valeur les traditions et cultures provençales avec le projet de la création d’un « conservatoire des traditions provençales » retraçant la musique, le folklore et les métiers d’apiculteur, de viticulteur ou encore de pécheur. Cet espace dédié à nos racines prendrait place dans une propriété "abandonnée" avec un parc, nouveau poumon vert non loin du centre-ville.

Questions réponses


A l’issue de cet exposé les six-fournais furent invités à poser des questions sur les thèmes qui les préoccupaient. En voici quelques unes, non exhaustives :

Abribus
Les abribus seront progressivement installés dans tous les quartiers, avec une priorité pour le bord de mer qui souffre de fortes rafales de vents. Le maire en profita pour souligner l’amélioration de l’offre de transports due à l’engagement de TPM, « aujourd’hui les bus fonctionnent le week -end et vous pouvez rejoindre le quai d’embarquement de Porquerolles pour 1€ ! » avança le candidat.

Circulation au Brusc le jour du marché, l’été
Jean-Sébastien Vialatte reconnut qu’il devait faire face à un double impératif, le confort des riverains et la sécurité des piétons, nombreux l’été. Une six-fournaise émit la possibilité de rendre le chemin de la Gardiole à sens unique le jeudi, jour du marché. Proposition que Monsieur Vialatte envisagea possible à titre d’expérimentation. Il évoqua par ailleurs la possibilité de restreindre la période de fermeture à la circulation du quai Saint Pierre aux seules périodes de grande affluence.

Le Rayolet et le Port Méditerranée
« Nous venons de recevoir la totalité des autorisations de l’Etat pour la reprise des travaux du port Méditerranée. Le tribunal administratif nous a enjoints de refaire un ouvrage qui vise à protéger l’esplanade et le parking. » Le candidat ajouta que l’aménagement du port, « qui ne comptera que 70 places », finalisait le projet d’aménagement de la promenade Charles de Gaulle. Il annonça par ailleurs que les travaux de démolition du Rayon de soleil débuteraient le 24 février.

L’avenue de la Mer
Le projet initial de « Ramblas » à la façon de Barcelone a été abandonné, le problème du franchissement des carrefours par les piétons et cyclistes n’ayant pas pu être résolu. Une promenade latérale arborée, côté gauche en direction de la mer, a été retenue. Un grand nombre de propriétés, «  en accord avec les propriétaires », ayant été déjà acquis par la mairie.

Le pont de la Reppe
« Je vous assure que pendant mon prochain mandat, il y aura un pont »

Cellule fiscale ?
Pour ce qui est de la taxe d’habitation « les maisons sont classées en fonction de leur confort, nous avons regardé avec les services fiscaux les bases d’imposition, et on s’est aperçu qu’un certain nombre de maisons était considéré comme des masures inhabitables. Très légitimement, nous avons dépêché un agent assermenté par la ville, non pas pour entrer dans les maisons, mais qui de l’extérieur a constaté dans les beaux quartiers du Brusc des maisons de 500, voire 600 milliers d’euros, qui ne payaient pas d’impôts. Nous avons écrit à ces personnes pour qu’elles régularisent leur situation vis à vis de la collectivité. Si les propriétaires ne répondent pas à notre courrier, c’est l’administration fiscale qui prendra le relais. Nous n’avons pas l’autorisation d’entrer dans les maisons, contrairement à ce qui a été dit. Cette démarche ne me choque pas, parce que quand tout le monde paye ce qu’il doit, les autres payent moins. »

A.I, le 14 février 2014

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