(1)

Alors que la confusion est encore totale au niveau des résultats nationaux, le résultat fut limpide dès hier soir sur notre commune. Retour sur une journée très chargée.
Près de 1.283 personnes étaient inscrites sur les listes. Les instances nationales avaient dépêché un huissier pour le bon déroulement du scrutin. Côté organisateurs locaux, on retrouvait Pierre Rayer et Laetiticia Quilici, conseilleurs nationaux tandis que Roger Bily, responsable de la section locale six-fournaise, s'était aussi chargé de la mise en œuvre de ce scrutin. Chaque candidat avait ses représentants, Pierre Relave pour Jean-François Copé et Joël Tonelli pour François Fillon. Le député-maire Jean-Sébastien Vialatte a passé la journée du dimanche sur le site. Ce dernier ayant annoncé son soutien à François Fillon, avait notamment fait venir Valérie Pécresse cet été au centre Guillemard afin de convaincre les militants.

Une longue file d'attente

Dès l'ouverture du scrutin, une longue file d'attente, rassemblant élus et militants, attendait patiemment son tour. Certains étaient surpris de ne voir qu'un lieu de vote mais la décision en incombait aux instances nationales. La grande affluence de ce dimanche n'a pas faibli jusqu'en fin de matinée et le député-maire nous confiait sa satisfaction devant le taux de participation. Même si le temps pouvait sembler long pour nombre de personnes, l'équipe organisatrice choyait tout ce petit monde avec des petits déjeuners offerts, et plus tard, apéritif et thé. Au total 798 personnes se sont présentées au vote.

Le dépouillement

A l'heure du dépouillement, il n'y eut pas de tension particulière, si ce n'est de l'incertitude et un peu d'étonnement devant les résultats très serrés, un bureau ayant même recueilli précisément 50 voix pour chacun des candidats.
Jean-Sébastien Vialatte observa tout cela avec attention, tentant de s'informer sur la tendance générale dans les autres circonscriptions. Vers 20 heures on connut enfin le résultat à Six-Fours: 395 voix pour Jean-François Copé, 393 pour François Fillon, 11 nuls. Jean-Sébastien Vialatte se montra surtout satisfait de la forte mobilisation, et ne se formalisa pas du choix des militants. Il assura que, quel que soit l'issue du scrutin, tous s'y conformeraient. Pourtant, personne n'eut vraiment le loisir de connaître le vainqueur dans la soirée, ni même à l'heure ou nous publions cet article. La cacophonie générale règne encore sur le territoire.

A l'heure du dépouillement.