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Après un discours axé sur la ville et sur la critique de la politique du maire Jean-Sébastien Vialatte, et l’annonce des grandes lignes de son programme, sécurité, logements sociaux, délinquance ou baisse des impôts locaux, le candidat FN aux élections municipales de mars, entouré de son équipe de campagne qu’il a présentée, a ensuite laissé la parole à Jean-Marie Le Pen. Celui-ci s’est exprimé devant quelques 300 personnes qui lui étaient toutes acquises. Applaudi à bon nombre de ses déclarations, Jean Marie le Pen en bon orateur s’est adressé durant 45 minutes à ses partisans de façon informelle en reprenant ces thématiques  : il décrit la France comme territoire d'asile, «le seul pays au monde où les étrangers sont mieux traités que les nationaux », remit en cause les chiffres de l’immigration, s'inquiéta de l'arrivée massive des roms: "Ils vont arriver, sie kommen, ils arrivent", une immigration qu'il qualifia comme "la plus visible et la plus odorante...je n'ai pas dit malodorante", il fustigea l’échec de la politique de la droite comme de la gauche: "je suis plus sévère avec la droite qu'avec la gauche, ils ont été quelque fois pire et n'ont pas d'excuses", il accusa l’Union Européenne, d’ entreprise de dénationalisation: "l'Union Européenne nous a privé de notre souveraineté".
Enfin, il annonça qu'il« était en campagne pour les élections européennes et prédit que le « FN serait en tête comme aux municipales ». Sous une pluie d’applaudissements il encouragea les six-fournais à se mobiliser : « Il faut reprendre notre pays pied à pied. La victoire de Six-fours contribuera à la victoire du FN. Nous avons déjà des centaines de conseillers municipaux dans les villes de France, nous prendrons la région PACA aux socialistes et Marine sera présidente en 2017 ». La manifestation s’est achevée sur le chant de la Marseillaise entonnée avec vigueur par tous les partisans.

Jean marie-Le Pen entouré de l'équipe de campagne de Fédéric Boccaletti