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Ils étaient une douzaine à soutenir par leur présence leur futur candidat: jeunes, mères de famille, entrepreneurs, comptables représentatifs de la population six-fournaise se disent prêts à gérer la ville sous l’étiquette de la droite républicaine qui réunirait l’UMP, UDI et Debout la république. En bref, une liste de la droite rassemblée qui serait une démarche citoyenne.
Erik Tamburi les avait réunis pour officialiser sa candidature devant la presse et pour expliquer les raisons de sa décision : « J’ai tout d’abord été saisi d’effroi lorsque j’ai eu en main les statuts de la société de construction d’immeubles dont Jean-Sébastien Vialatte est le gérant. Je considère que nous sommes en danger face à un maire bétonneur et promoteur de surcroît »

Recréer le lien social

Sa décision est aussi le fruit, déclare-t-il, de réunions organisées tout au long de l’année avec les jeunes, les anciens, les artisans et commerçants de la commune. Le conseiller municipal dirige un cabinet de conseil en entreprise et se dit au fait des difficultés rencontrées par les commerçants fragilisés par l’augmentation des taxes professionnelles. Les discussions engagées lui ont permis de dégager quelques propositions comme résoudre le problème du stationnement en centre ville qui fait déserter les commerces en instaurant un disque bleu et en durcissant le règlement d’urbanisme avec les promoteurs qui construisent plus de logements que de parking.
Côté jeunesse il insiste sur son idée de proposer aux étudiants un permis de conduire gratuit en échange d’heures de travail dans le milieu associatif par exemple. Il déplore le manque d’animations pour la jeunesse sur la commune, une jeunesse désœuvrée qui vit dans une « ville morte» dira-t-il. «Le festival du Gaou pompe tout le budget culturel de la ville, rien n’est fait pour les jeunes ». Selon lui, les anciens ne seraient pas mieux lotis, ceux-ci n’ont plus de lieu pour se retrouver, des maisons de quartier pourraient être une solution et pourraient recréer du lien entre les jeunes et les anciens.

Retrouver une éthique

Erik Tamburi dit avoir « étudié chirurgicalement » le budget de la ville, c'est là la troisième raison qui l’encourage à se présenter: « le maire s’obstine à garder un budget excédentaire de 2 à 7 millions d’euros, que fait-il de cet argent ? s’interroge-t-il. Il faut stopper ce type de gestion, baisser la pression fiscale en arrêtant les projets pharaoniques, les condamnations auxquelles il a exposé les contribuables (référence à l’amende de 1,2 millions d’euros concernant le port Méditerranée et à la demande d’indemnisation d’une valeur de 2 millions d’euros de la propriétaire qui aurait vu son terrain se transformer en décharge sauvage) et lutter contre les emprunts toxiques ». Enfin, il conteste les dires du maire selon lesquels aucune augmentation d’impôts ne sera appliquée cette année alors qu’elle l’est au niveau intercommunal (TPM).
Le côté sécuritaire fut également abordé, Erik Tamburi veut que l’on prenne en compte les problèmes cachés de la délinquance liée à la drogue, « les drogues dures circulent aisément à Six-Fours », et de la « délinquance financière des voyous en col blancs qui restent impunis ».

Après une première phase de réflexion et de consultation auprès de la population, le futur candidat veut former des groupes de travail auxquels les six-fournais sont invités à participer pour élaborer un programme qui préserve la qualité de vie sur la commune. «Les six-fournais ne sont pas entendus, nous avons des idées et nous les dévoilerons à la rentrée » conclut-il.