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Début décembre les militants socialistes ont eu à se prononcer dans la 7ème circonscription pour désigner leur candidat aux élections législatives. Et Claude Escarguel a crée la surprise devançant par quelques voix le conseiller général du canton de La Seyne nord, Patrick Martinenq. Il devait obtenir officiellement la validation du national, et c'est à Paris qu'il a appris le recours de son adversaire. Recours dont il faut saisir le sens et les nuances, s'appuyant sur une règle interne et même Claude Escarguel a du mal à s'y retrouver: "Cela porterait sur une règle disant que le nombre d'inscrits à la primaire devrait être au moins égal à un cinq centième du nombre d'inscrits à la circonscription. Chose qu'on ne voit pas dans 90% des circonscriptions. Derrière cette histoire il y aux manettes des dirigeants de la fédération du Var, ce n'est pas normal, certaines pratiques me dérangent, oui pour le débat d'idées mais je ne suis pas du tout d'accord pour des mesquineries. D'autant plus que la campagne de ces primaires s'était bien passée et qu'on était resté sur le terrain des idées. Il faut croire que les paroles ne suivent pas toujours les actes".. Claude Escarguel poursuit en dénonçant le double discours de Patrick Martinenq et l'attitude de Robert Alfonsi et Mireille Peirano dans cette affaire: "j'ai même entendu dire que j'aurais été sur la liste de Tourancheau à Sanary, chose fausse et très facile à vérifier pourtant. Je sais que je dérange et que certains à la tête de la fédération ne voulaient pas que je remporte ces primaires. Pourtant j'ai été élu démocratiquement. On peut aussi très bien s'étonner du nombre d'inscrits dans deux sections qui ne m'étaient pas favorables, dont les résultats n'avaient rien à envier à certaines républiques bananières".

Un premier bureau politique réuni, en attendant...

Mardi soir, Claude Escarguel avait réuni son "équipe de campagne", souhaitant échanger sur les échéances à venir avec pratiquement tous les représentants des sections de la circonscription. C'était du moins l'objet initial mais ce recours de Martinenq a changé la donne: "On était sur une bonne dynamique, il faut réfléchir de la façon dont on va réagir. Car ce recours nous bloque à tous les niveaux. Le national va envoyer deux "commissaires" pour évaluer la situation localement. Après je ne sais pas comment les choses peuvent évoluer, soit le national désigne de manière arbitraire le candidat de la circonscription, ou peut-être il y aura un nouveau vote".
La soirée a donc tourné autour de la stratégie à adopter prochainement et la suite à donner à l'agencement de la campagne. Etaient à ce rendez-vous des représentants de la fédération du Var ou des secrétaires de section comme Claude Vincensini, Didier Pille, ou encore le conseiller municipal de Six-Fours Philippe Comani.
Drôle de situation, d'autant plus que Claude Escarguel entendait mener campagne à la manière de celui qu'il avait soutenu aux primaires Arnaud Montebourg, en privilégiant le dialogue, et avec "une certaine idée de la politique": "Localement il me semble évident de parler dans cette campagne de la maternité de la Seyne et de la LGV". Mais il faudra certainement attendre début janvier pour que cet imbroglio interne soit résolu.

Une dizaine de personnes réunies autour d'un sujet: le recours de Patrick Martinenq.