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Le 3. mai 2015 à 17h24

Six Fours Photographie Nicolas Ughetto, invité de phot'Azur : la passion photo, la passion Ventoux

Henri Chich, président de Phot'Azur et Francine son épouse, présidente de l'Union Régionale de Photographie en région PACA, recevaient, voici quelques jours, Nicolas Ughetto, un vrai passionné de photo et un adorateur du Mt Ventoux. Plus passionné que lui, difficile à trouver !

Si le Ventoux est un amour de toujours, la photographie est arrivée assez tard puisque, à 41 ans, il n'y a pas plus de six ans qu'il a attrapé le virus.
Bien occupé par son travail au Conseil Général du Vaucluse, il passe le plus clair de son temps dans sa montagne à épier, chasser, pourchasser la moindre feuille qui tremble, le moindre animal qui s'y promène, le moindre souffle qui pourrait lu faire découvrir une ultime merveille de la nature.

Le Ventoux, mon terrain de jeu


"C'est mon terrain de jeu - m'avoue-t-il -mon terrain de rencontres avec la faune et la flore, là où n'existe pas l'humain. L'humain que jene pratique que pour partager. Je veux aussi montrer un autre visage du Ventoux que celui des cartes postales, des moutons et du tour de France... même si je suis un ancien cycliste !
Il m'arrive de partir tout seul durant deux, trois jours avec mon matériel photo et tout oublier. A tel point que lorsque je pars avec ma femme et ma fille... il y a obligation de le laisser à la maison ! C'est pire qu'une maîtresse !
Qu'aimez-vous dans ce Ventoux ?
Tout ! D'abord c'est un paysage grandiose, unique au monde.... Ses ciels d'orages, tous ces animaux à plumes et à poils, et Dieu sait s'il y en a. Tout m'intéresse car les paysages changent en toutes saisons, tout comme par exemple, les lavandes qui sont si vivantes et ne sont jamais pareilles...
Pour réaliser ces somptueuses images, quelles qualités faut-il avoir ?
D'abord de la patience ! Je peux rester 15 à 16 heures d'affilée pour pouvoir photographier un aigle royal qui s'envole ! Rien ne peut alors me faire bouger... si ce ne sont les moustiques ou la faim ! Il faut aussi être sportif car je marche beaucoup avec dix-sept kilos sur le dos. Mais le Ventoux est un géant qui se mérite ! Et puis aussi savoir prendre "la" photo au bon moment et quelquefois c'est l'affaire de quelques secondes.
Vous avez publié des livres ?
Oui, trois, mais à compte d'auteur, par souscriptions sur Internet* car je n'ai pas d'éditeur. Le premier s'intitulait "Le Ventoux des silences", le second "Duos du Ventoux" et le troisième "Ventoux d'aurores et de crépuscules""

Un festival


Chaque année, Nicolas organise un festival à Sault en Provence, "Les silences du Ventoux" dont il a été président quatre ans. Tous les clubs sont invités et si lui, il photographie exclusivement sa montagne, chaque photographe est libre d'exposer ce qu'il veut.
"Il y a un dicton : Du sommet du Ventoux, on voit très loin" dit-il en riant.
Ils sont sélectionnés par Internet** et exposés en milieux naturels, dans les rues, sur les places... et on y découvre chaque année de grands photographes, de superbes images.
Ce qui a été le cas ce soir-là au siège du club Phot'Azur où Nicolas nous a fait rêver, voyager et découvrir "son" Ventoux dont il nous a fait partager, sinon l'amour, du moins l'admiration.

, le 03 mai 2015

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