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Le 17. juin 2010 à 16h15

Six Fours Exposition Odile Sigaud à l'espace Jules de Greling

Vernissage mercredi soir au Brusc en compagnie d' Odile Sigaud qui nous présente ses photos sur toile

Odile Sigaud (à droite) aux côtés de Dominique Ducasse, adjointe à la culture

Odile Sigaud (à droite) aux côtés de Dominique Ducasse, adjointe à la culture

Retour en arrière. Il y a dix ans, elle est enseignante à la retraite et ses collègues lui offrent pour son départ un appareil photo. Elle se plait alors à photographier des instants partagés ou d'autres plus solitaires: visages, paysages, nature, objets. Puis, avec l'air du temps, le passage se fait naturellement de l'argentique au numérique. Son fils, infographiste, lui fait découvrir les innombrables possibilités de l'informatique, et la voilà partie dans une nouvelle recherche plastique.
Odile Sigaud possède aujourd'hui une photothèque babylonienne dans laquelle elle puise pour mettre en page des mondes parallèles où la lumière joue avec la couleur et l'incongru dans une composition ludique, étrange et parfois inquiétante.
Tout est utile et sujet à inspiration: la main de son mari, le visage d'un santon capturé en instantané, les bottes qu'elle portait cet hiver, des visages familiers, un lys des sables rencontré au hasard d'un voyage, un détail des fresques de Pompei... Et l'ensemble reste une énigme: photo ou peinture? réel ou virtuel? Tout d'abord sur papier puis, imprimées sur toile, ses œuvres nous font voyager dans des stratosphères oniriques: les corps et les visages sont en fleur, la « vache qui rit » trouve son triste double, les branches sèches se font anthropomorphiques, et les « Deux frères » se regardent en silence....à nous de voyager, ensuite !
A voir jusqu'au 27 juin, Espace Jules de Greling.

A.I, le 17 juin 2010

Autres photos:

"La vache qui rit" trouve son triste double Les corps et les visages sont en fleur Une branche sèche anthropomorphique "les Deux frères" se regardent en silence
"La vache qui rit" trouve son triste double