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Mardi, de 10h à 12h, la banque du Crédit Mutuel de Six-Fours affichait porte close. Les agents qui ne pouvaient se rendre à Marseille avaient décidé de manifester leur solidarité à ce grand mouvement national de grève, l'intersyndicale demandant une augmentation des salaires et dénonçant une "régression sociale continue". En clair les salariés ne se retrouvent plus vraiment dans le slogan de cette "banque à qui parler".
Des salariées de Six-Fours nous résumaient la situation: "on a des objectifs pour 2012 pratiquement impossibles à atteindre, sous-tendant une impossibilité d'avoir des primes ou une augmentation de salaire, on n'a plus d'évolution possible. Car à côté de cela on devient polyvalent, on a une charge administrative de plus en plus lourde". On comprend que toutes les conditions sont réunies pour mettre sous pression les salariés, qui n'ont à la base pas de commission sur les produits vendus mais paradoxalement des objectifs à atteindre. Ce tournant pris par le groupe risque de pénaliser les petites agences et mettre en difficulté ses salariés. L'avenir n'est pas rose...