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La candidate communiste a défendu plusieurs positions durant la campagne comme la retraite à 60 ans à taux plein, l'abrogation des lois Juppé, Mattéi, Bachelot ou encore le vote d'une loi de financement de la sécurité sociale à hauteur des besoins. Au niveau local, le Front de gauche a été de tous les combats, pour la maternité ou pour soutenir l'AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) du couple Vuillon plus que jamais menacé: "on n'en parle plus, mais leur exploitation est en danger". Au niveau local, Le Front de gauche est contre le tout tourisme et entend se faire entendre pour des politiques de réindustrialisation: "dernièrement on a obtenu que la Seyne ait un chantier de réparation navale. De même on veut garder l'arsenal, on est contre le projet de grande rade d'Hubert Falco". L'esprit du parti étant la concertation avec les administrés: "il ne faut pas oublier qu'on est élu, qu'on est des porte-paroles, on n'a pas le droit de prendre des décisions sans consultation des administrés".
Elle a dressé aussi un bilan critique de Nicolas Sarkozy et de Jean-Sébastien Vialatte: "il a voté pour toutes les lois régressives, son discours est un peu brouillé, on dirait qu'il se dédouane! M. Vialatte est un Nicolas Sarkozy à l'échelon local", et de lister les lois votées par le député sortant: "fermeture de maternités et de services chirurgie en France, 369 médicaments déremboursés, recul de l'âge de la retraite, suppression des postes dans l'éducation nationale..."
Durant toute la campagne, la candidate a alterné distribution de tracts et ateliers législatifs, où elle abordait des thématiques en petit groupe afin d'échanger et de débattre. "l'objectif est de participer à l'élaboration de propositions de loi qui remontent ensuite à la direction du Front de gauche". La candidate a ressenti une vraie dynamique sur le terrain: "je pense que Jean-Luc Mélenchon a mené une campagne intelligente, très pédagogique, et a permis d'éveiller certaines consciences".
Elle aura comme suppléant Jean-Jacques Taurines. Et si elle n'est pas présente au second tour, elle appellera à voter contre le député sortant et le FN en cas de triangulaire, comme l'a fait Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle, il n'y aura aucune ambiguïté sur les consignes de vote, qui iront à la majorité présidentielle.
Un atelier législatif autour de l'amiante
Et vendredi soir elle donnait un dernier rendez-vous, autour de l'amiante, avec Danielle de March Ronco (ex-députée et ex vice présidente du parlement européen). Cette dernière félicita la candidate de cette campagne de proximité et de ces ateliers législatifs. Elle insistera aussi: "le nombre de député de Front de gauche au parlement sera déterminant pour le contenu transformateur attendu par des millions de gens" Puis elle évoqua l'amiante, ce fléau persistant, touchant 125.000.000 de personnes dans le monde sur leur lieu de travail. "c'est bien sûr la classe ouvrière qui subit la loi patronale, évoquant l'amiante comme ""un crime lucratif, un désastre social". Elle connaît parfaitement son sujet, et fut aussi l'auteur de "Clara et les poussières bleues", rédigé à partir de la collecte durant deux ans de témoignages d'ouvriers, de syndicalistes, de médecins du travail et d'avocats. Elle décrit l'amiante comme un "Hiroshima invisible", l'objectif étant déjà que les victimes de l'amiante soient indemnisées. L'autre objectif est bien sûr "d'arrêter la tueuse dans le monde entier", car la santé a été sacrifiée une nouvelle fois sur l'autel de "la rentabilité".

Danielle de March Ronco a évoqué le fléau de l'amiante.