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Mardi matin, le temps capricieux rendait cet exercice encore plus réaliste.
La commune souhaitait découvrir les pratiques existantes pour contrer une éventuelle pollution, en conséquence, s'équiper à terme. Le port de la Coudoulière est sur la voie pour obtenir le label port propre, tandis que le commune attend le renouvellement du pavillon bleu. Le maître de port Cyril Mazella, les élus Hervé Fabre et Dominique Antonini, étaient présents pour assister à cette démonstration: "nous réfléchissons à la mise en place d'un barrage anti-pollution en cas de problèmes intérieurs ou extérieurs. Mais il n'y a rien de fixé encore : il y aura d'abord discussion au sein du conseil portuaire, puis nous aviserons sur la meilleure solution" rétorquait Hervé Fabre. Même constat du côté du maître de port: "nous sommes obligés de prendre en compte le risque de pollution", avec un accroissement du trafic maritime dans la zone. La commune dispose actuellement de matériel pour faire un mini barrage.
C'est l'entreprise Rivages Pro Tech qui était à l'oeuvre avec le Groupement d'Interventions des Pollutions Marines. Le groupe dispose de moyens conséquents, intervenant en mer, lacs et rivières sur le territoire français et en Méditerranée. L'équipe se compose d'une flotte de récupération des hydrocarbures, guidée par des outils de modélisation calculant la dérive des nappes. Elle peut mettre en place des barrages flottants, de confinement ou absorbants. Pour cet exercice effectué dans des conditions très pluvieuses, Philippe Delean, président du GIPM avait donné un document aux autorités avec une fiche réflexe opérationnelle du déploiement du barrage. Cette démonstration fut assez spectaculaire et offre ainsi plusieurs possibilités pour l'avenir.

Mise en place par l'équipe du Groupement d'Interventions des Pollutions Marines.