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Le 17. juin 2010 à 18h30

Six Fours Société La générosité des gens du Nord n'est pas un mythe

Le "Club du p'tit Quinquin" vient d'être dissous, faute de président. Mais les Chti's Six-Fournais ont décidé de verser ce qui restait dans leur caisse au Centre Communal d'Action Sociale.

Le président Serge Deruy, en chemise blanche, remet à Jean-Sébastien Vialatte toutes les économies du P'tit Quinquin

Le président Serge Deruy, en chemise blanche, remet à Jean-Sébastien Vialatte toutes les économies du P'tit Quinquin

"Les gens du Nord
Ont dans leurs yeux le bleu qui manqu' à leur décor.
Les gens du Nord
Ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors.
Les gens du Nord
Ouvrent toujours leurs portes à ceux qui ont souffert."
Cette générosité chantée par Enrico Macias, les Chti's de Six-Fours viennent de la démontrer une nouvelle fois en signant ce jeudi matin un chèque de 2.400 € pour les oeuvres sociales de la ville. Cela s'est passé en petit comité, presque dans la discrétion, lors d'une courte cérémonie à l'hotel-de-ville présidée par le député-maire Jean-Sébastien Vialatte entouré de quelques adjoints, conseillers municipaux et responsables de services. Cette somme importante est versée car nos gens du Nord, qui étaient regroupés depuis 1986 au sein du "club du p'tit Quinquin" ont décidé de saborder l'association. "J'avais décidé l'an dernier de démissionner de mon poste de président - expliqua Serge Deruy - mais je n'ai trouvé personne à qui transmettre le flambeau. Notre bureau a donc décidé de mettre un terme à cette belle aventure qui a permis à ses 140 adhérents de retrouver périodiquement, sous le soleil méridional, un peu de cette ambiance chti qui nous tient à coeur."
Jean-Sébastien Vialatte, après avoir remis ce chèque à Odile Sayou, présidente du CCAS (centre communal d'action sociale), s'est dit navré de cette disparition mais les associations sont comme tout: elles naissent, vivent et meurent. On peut y voir aussi le signe d'une bonne intégration à Six-Fours des Nordistes; mais c'et aussi le signe qu'il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles, et notamment des présidents sur qui pèsent toujours plus de responsabilités.

, le 17 juin 2010

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Le président explique sa peine de n'avoir pu trouver de successeur
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