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Le 16. mars 2010 à 19h00

Six Fours Environnement L'APEL : une association de protection aux Lônes

Née il y a quelques mois, "l'Association Protégeons l'Environnement des Lônes" entend proposer des solutions concernant notamment la circulation et les risques inhérents à la Reppe.

Jean Maury, le président de la nouvelle association, veut faire avancer les dossiers

Jean Maury, le président de la nouvelle association, veut faire avancer les dossiers

Géologue ayant exercé ses talents aux quatre coins du monde à la recherche de l’or noir, Jean Maury est revenu il y a une dizaine d’années poser définitivement ses valises fatiguées au cœur de ses racines marseillaises, toulonnaises ou Ollioullaises, dans le quartier des Lônes.
Et, bien vite, il s’est intéressé à son nouvel environnement et a milité au sein de l’ADIPIV, une Association de Défense des Intérêts de la Prairie, de l’Ibis et du Voisinage créée par Henri Serre. Il s’agissait alors, pour les habitants de ce quartier riverain de la Reppe, de s’opposer à un projet de pont sur cette rivière au bout du Bd. De Cabry pour rejoindre Sanary au rond-point de Bad-Sackingen.
Mais, au fil des années, les adhérents ont pris conscience que d’autres problèmes se posaient qui nécessitaient une réflexion plus globale. Et, il y a trois mois, l’ADIPIV se transformait en APEL (Association Protégeons l’Environnement des Lônes ). « Et alentours – ajoute Jean Maury, le nouveau président – car les problèmes rencontrés peuvent trouver leurs solutions plus loin. »
Les quelques 130 ou 140 adhérents ont en effet bien conscience que l’on ne réglera pas les difficultés de circulation entre Six-Fours et Sanary par la construction d’un pont au niveau de la traverse de la Reppe, dont l’accès en épingle à cheveux serait d’ailleurs délicat, et qu’il convient donc de réétudier par exemple la solution d’une voie parallèle à la voie ferrée pour relier les Playes à la route de la gare à l’entrée de Sanary. Et l’association est prête à se mettre autour d’une table pour proposer des aménagements alternatifs aux projets de TPM (la communauté d’agglomération en charge du dossier).

Le lit de la Reppe fait pitié


Autre sujet de préoccupation : la Reppe. Son estuaire est dans un piètre état. Des odeurs nauséabondes s’en dégagent l’été et les crues catastrophiques des années 1970 auraient dû inciter à la vigilance. Certes les riverains sont responsables de l’entretien du lit de la rivière. Mais ont-ils les moyens d’assumer cette charge dans cette zone où d’importants travaux seraient indispensables pour assurer un écoulement correct de la rivière vers la mer. Il y a là une confusion des responsabilités qui inquiète à juste titre les habitant de cette zone inondable.
Jean Maury ne compte guère sur le Comité d’Intérets Locaux, trop généraliste, voire clientèliste, ou du comité de quartier, très discret jusqu’ici, pour prendre en charge ces gros dossiers. Il préfère s’appuyer sur son expérience, sur la volonté des membres de l’association, pour rencontrer les responsables et les inciter à l’action. Chaque année il rendra compte de l’avancée des dossiers et, chaque trimestre, il envoie aux adhérents un bulletin d’information.

, le 16 mars 2010

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